Au moins quatre personnes ont connu une mort violente dans les campements anti-Wall Street à différents endroits des Etats-Unis. Les autorités américaines ont appelé au démantèlement de ceux-ci. A Oakland (Californie, ouest), les journaux locaux ont annoncé la mort par balle d'un homme, peut-être après une querelle, sur le campement ou juste à côté. Le site internet des militants a confirmé une mort par balle, sans précision. Le Los Angeles Times indiquait cependant, citant la police, que la victime ne serait pas un membre du camp. A la suite de ces faits, le maire d'Oakland, Jean Quan, a appelé les occupants à «quitter volontairement» les lieux, suivi par la police. «Vous avez envoyé au monde un message fort, maintenant il est temps de rentrer chez vous», a déclaré le syndicat de police dans un communiqué adressé aux anti-Wall Street. «Si vous partez aujourd'hui, calmement, de votre plein gré, vous montrerez que vous respectez votre ville et ses habitants». Le drame s'est produit alors que les militants d'Oakland célébraient jeudi le premier mois de leur campement par une veillée aux lanternes. Un homme de 35 ans a également trouvé la mort par balle dans le camp d'Occupy Burlington, une ville universitaire du Vermont (nord-est des Etats-Unis). La police a demandé la fermeture du camp, assurant que «la présence des tentes ne permet plus la sécurité». Dans l'Utah (ouest), la police de Salt Lake City a elle aussi ordonné l'évacuation d'un campement d'Occupy après la mort d'un homme dans la nuit de jeudi à vendredi. La victime est apparemment décédée d'une intoxication au monoxyde de carbone, combinée à une surdose de stupéfiants. Mardi, un homme avait déjà été retrouvé mort dans sa tente à Occupy New Orleans (Louisiane, sud-est), selon le site des protestataires. L'homme de 53 ans serait mort au moins deux jours auparavant, pour des raisons encore inexpliquées.