Il est vrai que participer à une manifestation de haut niveau, tel un Mondial ou des Jeux olympiques, permet de situer le niveau de l'athlète et même de l'entraîneur, en revanche se lancer dans une aventure de cette dimension comme l'a fait notre équipe nationale de tennis de table à Yokohama pour le compte du championnat du monde, s'avère hasardeux pour ne pas dire suicidaire. Nos pongistes, longtemps marginalisés et manquant de moyens les plus rudimentaires, ne pouvaient que constater les dégâts et le fossé immense qui les sépare du haut niveau. Fallait-il prendre part à ce Mondial lorsque l'on sait que le meilleur des Algériens est classé au-delà de la 400e place ? Néanmoins, les Ourahmoune, Kourta, Khroufi, Bouclaras ou Boudjadja devraient se servir positivement de cette participation au Mondial, même si elle était éphémère, pour donner une autre dimension à leur carrière.