Trop d'accidents surviennent sur nos routes, en particulier sur la route nationale cinq (RN 5) reliant Alger à Constantine en passant par Bouira, Bordj Bou Arreridj et Sétif. D'ailleurs, uniquement pour le semestre de l'an 2009, et en matière d'accidents de la circulation, le bilan est des plus macabres : 104 décès et plus de 2173 blessés ont été enregistrés dans les 1203 accidents de la circulation survenus sur les différents axes routiers de la wilaya de Sétif. Ce bilan ne tient pas compte des autres accidents survenus en zones urbaines. 80% des accidents sont dus à la négligence, 13 accidents pour le non respect du code de la route, 27 accidents à cause de l'excès de vitesse et les dépassements dangereux. Les autres causes trouvant leur origine dans le mauvais état des routes, la conduite en état d'ivresse et la vétusté des véhicules, soit un total de 242 accidents. Selon les statistiques de la Gendarmerie nationale, le nombre des accidents de la route pour cette année a dépassé 242. L'an dernier, il a été enregistré au niveau national 3662 décès et plus de 41 649 blessés dans 25 139 accidents. En plus des pertes en vies humaines, ces accidents provoquent d'énormes dépenses au Trésor public. Selon le bilan de la Gendarmerie nationale, pour les six premiers mois de cette année, la capitale vient en tête avec 1381 accidents, 116 décès et 1468 blessés, ensuite Sétif en deuxième position et Oran qui est classée troisième avec 1080 accidents, 134 décès et 1657 blessés. La loi n'a pas suffi, et les pouvoirs publics et les services concernés restent impuissants face à ce drame. Les textes ne sont pas appliqués, surtout quand il s'agit de retrait de permis de conduire en cas d'infraction grave. Il faut changer les mentalités et les comportements, car on ne peut réduire le nombre d'accidents sans un minimum de civisme.