La wilaya de Tizi Ouzou était au rendez-vous hier, pour la commémoration du 54e anniversaire des massacres du 17 octobre 1961 à Paris, durant lesquels des centaines d'Algériens issus de la communauté établie en France ont été sauvagement massacrés par la police du criminel Maurice Papon, alors qu'ils manifestaient pacifiquement pour demander l'indépendance de leur pays, colonisé depuis 132 ans. Plusieurs projets ont été lancés par le wali, Brahim Merad, pour marquer cet évènement. Ainsi, dans la matinée, la délégation officielle composée de plusieurs directeurs de la wilaya et des représentants du mouvement associatif et culturel ont procédé au dépôt d'une gerbe de fleurs au carré des martyrs de M'douha, suivi par la levée de l'emblème national aux rythmes de l'hymne national, de la lecture de la Fatiha et une minute de silence à la mémoire des chouhada. Par la même occasion, le premier magistrat de la wilaya a honoré deux moudjahidine appartenant à la Fédération de France pour rappeler aux citoyens et à l'assistance présente sur place, le combat exemplaire et les sacrifices consentis par les émigrés algériens en France pour libérer l'Algérie du joug colonial. La délégation s'est par la suite dirigée vers la Nouvelle ville de Tizi Ouzou où le wali a procédé à la baptisation officielle du nouveau lycée Amyoud, au nom du chahid Idir Hamki. Il a également procédé à la mise en service de l'annexe administrative de l'Assemblée populaire communale de Tizi Ouzou, après des travaux de réhabilitation de la structure et l'inauguration de l'annexe administrative de l'APC de Boukhalfa, dans la commune de Tizi Ouzou.