Le ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune, a rassuré hier, en marge de la réunion du Cnes, les souscripteurs au programme de logement AADL 2001-2002 sur les délais de livraison de leurs logements. L'opération interviendra avant la fin du 1er semestre 2016. «Même si on ne finalisera pas les structures d'accompagnement, on remettra, par principe, les clés et les actes de propriété aux bénéficiaires. Les taux d'avancement sont très appréciables à plus de 85%», ajoutera le ministre. S'agissant du programme LPP, le ministre de l'Habitat précisera que 30 000 sur un total de 45 000 souscripteurs ont déjà retiré l'ordre de versement et procédé au paiement de la deuxième tranche. Quant au choix des sites, il interviendra comme annoncé, il y a quelques jours, à partir du mois de décembre. Le ministre s'est montré optimiste quant à la cadence de l'avancement des travaux, affirmant «que dans certaines wilayas, le programme AADL 2 avance bien». Refusant de se prononcer sur le cas de la wilaya d'Alger, il se contentera d'avancer que les livraisons seront effectuées avant la fin du premier semestre 2016. Pas de prolongement des délais pour le LPP Interrogé sur un éventuel prolongement des délais de paiement de la deuxième tranche au profit des souscripteurs LPP, Tebboune écarte cette possibilité. «Ce n'est pas une question de délai de versement. Est-ce que le souscripteur est prêt à payer ? Les ordres de versement sont délivrés pour une durée déterminée. Une fois le délai est dépassé, il devient caduc. C'est la réglementation qui le prévoit. Le souscripteur qui n'a pas honoré la deuxième tranche recevra une lettre avec accusé de réception par huissier de justice. Sans le versement de la deuxième tranche, cela sera considéré comme un désistement de la part du souscripteur», a-t-il expliqué. Selon Tebboune, l'ENPI s'est endetté auprès du CPA pour construire et vendre ce type de logement. «Nous avons fait l'impossible pour essayer d'atténuer les prix de sorte que l'ENPI ne fasse pas de bénéfices plus que le nécessite la réalité. Le gouvernement a accepté de soutenir partiellement le prix du terrain. Le CPA a exigé par lettre officielle un apport de 25% des souscripteurs. Nous l'avons réduit à 16%. Il ne faut pas dire que nous n'avons rien fait. Il faut tenir compte de la situation financière du promoteur et des prix de la concurrence», a-t-il argumenté.