«Italien», «jeune dans sa tête» et doté de la «volonté d'oser» : voilà le profil du futur entraîneur de la Juventus Turin, tel que l'a dessiné à grands traits le président du club Giovanni Cobolli Gigli, lundi sur la RAI. «L'administrateur-délégué Jean-Claude Blanc est en train d'évaluer les diverses candidatures et d'en étudier les caractéristiques, a-t-il continué. Nous allons les analyser et je crois qu'en fin de semaine ou au début de la prochaine, nous parviendrons à une conclusion.» Le 18 mai, à la suite d'une série de mauvais résultats (six nuls et une défaite), l'entraîneur Claudio Ranieri avait été limogé à deux journées de la fin du championnat et remplacé pour les deux derniers matches par Ciro Ferrara, qui était jusqu'ici en charge des équipes des jeunes. Sous la conduite de celui-ci, l'équipe a remporté ses deux derniers matches à Sienne (0-3) et contre la Lazio (2-0), assurant ainsi la deuxième place, synonyme de qualification directe pour la Ligue des champions. Ferrara, ex-défenseur central et inamovible cadre de la Juventus pendant dix ans (1994-2005), n'a pas caché qu'il aimerait continuer. «Nous avons vu qu'il est très apprécié par les tifosi», a réagi à son propos Giovanni Cobolli Gigli, ajoutant : «Nous devrons choisir un entraîneur qui saura démontrer qu'il a "l'esprit de la Juve", par son appartenance à notre passé ou par sa rapide capacité d'adaptation.» Selon la presse italienne, les autres techniciens pressentis sont Antonio Conte, ex-milieu de la Juve et qui vient d'obtenir l'accession en Serie A avec Bari, Luciano Spalletti (AS Rome), Massimiliano Allegri (Cagliari) et Davide Ballardini (Palerme).