Prévue initialement pour la fin de l'année en cours, la conférence nationale sur l'évaluation du système Licence-Master-doctorat «LMD» est reportée aux 12 et 13 janvier en raison de «simples problèmes techniques». L'annonce du report a été faite jeudi par Tahar Hadjar, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui s'exprimait en marge de la séance d'adoption par le Sénat, de la loi d'orientation sur la recherche scientifique et le développement technologique. Ce report est dû, selon les explications du ministre, à «de simples problèmes techniques liés à la location de salles destinées à abriter des ateliers». Il s'agit également, ajoute-t-il, «d'accorder plus de temps aux différents participants pour élaborer leurs rapports, d'autant que la conférence verra la participation de différents acteurs parmi les partenaires sociaux, les représentants du secteur économique et les citoyens». Cette conférence pourrait être boycottée par le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) qui compte descendre dans la rue à partir de demain. Hadjar a, toutefois, indiqué en répondant à la question sur l'équivalence des diplômes algériens et étrangers qu'il «sera procédé prochainement à la promulgation d'un décret définissant les modalités et mécanismes inhérents à cette opération outre l'établissement d'une liste des universités concernées, en vue de réduire les délais d'équivalence». Et d'ajouter, dans le même contexte, «l'équivalence se fait systématiquement lorsque le diplôme est délivré par des universités internationales, étant donné qu'une simple révision suffit pour s'assurer de l'authenticité des documents». En revanche, le même responsable a souligné «l'existence d'une coordination bilatérale continue» entre les deux pays concernant la question des étudiants algériens qui poursuivent leurs études en Tunisie. Adoption du texte de loi d'orientation sur la recherche L'avant-projet de loi de l'orientation sur la recherche scientifique et technologique a été adopté par la majorité des membres du Conseil de la nation. Ce projet, a réitéré le ministre de l'Enseignement supérieur, vise à valoriser les résultats de la recherche scientifique dans le domaine économique. «Le texte vise également à concrétiser le plan national sur la recherche scientifique qui compte 34 programmes dans différents domaines», selon le ministre. Ce dernier a rappelé, dans ce cadre, les résultats scientifiques réalisés dans le domaine technologique, à l'instar de la fabrication de puces électroniques. Pour sa part, la commission de l'éducation, de la formation, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses du Conseil de la nation a salué les dispositions contenues dans ledit projet. Elle a, toutefois, recommandé «la création de centres d'excellence de recherches dans les domaines prioritaires nationaux, l'établissement d'une coopération entre les centres scientifiques régionaux et internationaux et l'orientation des étudiants vers les spécialités scientifiques.