Depuis Adrar où il a inauguré jeudi le bureau local du FCE, Ali Haddad a annoncé que le Fonds d'investissement pour les jeunes investisseurs, créé récemment, sera domicilié à la Banque de l'agriculture et du développement rural (Badr). Ayant déjà récolté plus de 2 milliards de dinars, le Fonds d'investissement, installé dans le sillage de la création de JIL FCE lors de l'université d'été du FCE, pourrait être prêt d'ici la fin du mois de janvier. «Nous sommes en train de mettre en place un dispositif. Tout un groupe travaille dessus pour asseoir une réglementation. D'ici le 15 ou le 30 janvier, nous pourrons élaborer les premiers chèques au profit des jeunes investisseurs», a-t-il fait savoir. Indiquant que deux propositions d'aide ont été formulées par un fonds saoudien et un autre émirati, le président du FCE n'a pas caché sa satisfaction de l'engouement et de l'intérêt que portent les «grands» hommes d'affaires pour l'alimentation de cette «banque d'investissement». Pour Ali Haddad, qui était à Adrar à l'occasion de l'installation du délégué local en la personne de Abdelkrim Benhassan, le capital de ce fonds ne cessera d'augmenter. «On a eu déjà deux offres de la part d'un fonds émirati et un autre saoudien. Les Saoudiens nous ont promis de doter ce fonds de 5 milliards de dinars pour chaque milliard récolté, alors qu'on dépasse d'ores et déjà les 2 milliards de dinars», s'est-il enorgueilli. Le président du FCE a dit ne pas comprendre la polémique déclenchée à propos de la loi de finances 2016, notamment l'article 66. A ce propos, il a soutenu que le projet de loi, une fois voté par les deux chambres du Parlement, est au-dessus de tout le monde. «A propos de l'article 66, la loi est au-dessus de tout le monde. Hier (mercredi ndlr), le projet de loi a été approuvé par le Sénat. C'est donc devenu une loi. Nous, on n'a qu'a appliquer cette loi ni plus ni moins», a-t-il défendu. Par ailleurs, le président du FCE a appelé toutes les parties prenantes à la mobilisation autour de l'entreprise, seul acteur déterminant pour la croissance de notre économie et sa diversification. «Le but de l'ouverture d'un bureau du FCE à Adrar permettra de mettre en contact les investisseurs locaux et leur expliquer les positions, la politique et la vision du FCE relatives au développement de l'économie nationale», a souligné Ali Haddad. Et d'ajouter que cette wilaya, à l'instar des autres régions du Sud du pays, réunit des potentialités sectorielles aussi stratégiques que complémentaires, tels l'agriculture et l'énergie, le tourisme et la culture. «La région d'Adrar possède un potentiel socioéconomique riche et encore trop peu exploité ; une double vocation historique, à savoir agricole et touristique. Il nous a paru évident de la marquer de notre présence et d'y apporter notre contribution», a-t-il noté.