Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a indiqué hier que son département s'attelle, en coordination avec les services du ministère de l'Intérieur et des Collectivité locales, à mettre en place une carte biométrique de l'étudiant à partir de la prochaine rentrée universitaire. Un groupe de travail s'attelle actuellement à préparer la mise en place d'une carte biométrique unique pour l'étudiant, a fait savoir le ministre lors de sa rencontre avec les organisations syndicales et estudiantines. «L'étudiant est contraint actuellement d'avoir plusieurs cartes et la nouvelle démarche vise à lui attribuer une carte unique», a expliqué M.Hadjar qui évoquait les nouvelles mesures à introduire encore dans son secteur. Toutefois, il a souligné, dans un autre contexte, que «des instructions ont été données pour la remise des diplômes définitifs aux étudiants à la fin de leur cursus, afin de leur permettre d'appréhender la vie professionnelle dans de bonnes conditions». Abordant la question d'équivalence de diplômes, le premier responsable du secteur de l'Enseignement supérieur a insisté sur la nécessité de faire la distinction entre l'équivalence et l'authentification des diplômes, précisant, dans ce cadre, que l'équivalence est systématique pour les universités reconnues mondialement. Cette équivalence est systématique pour les universités reconnues mondialement, a-t-il précisé au moment où il s'est référé au décret portant sur l'équivalence des diplômes et remontant à l'année 1971. Et de souligner, dans le même sens, que son département planche en ce moment sur la révision de la liste des universités privées (concernant les équivalences) en sollicitant le concours de nos représentations diplomatiques à l'étranger. Concernant sa rencontre avec les représentants des organisations estudiantines, M. Hadjar a ajouté : «Cette rencontre entre dans le cadre de la concertation régulière et cyclique engagée avec les partenaires du secteur», et que «l'objectif étant de leur faire connaître le travail qui se fait au niveau de la tutelle dans le domaine pédagogique et organisationnel». Selon lui, ces conclaves permettent aux représentants des étudiants de «donner leur avis et apporter leur contribution concernant toutes les questions liées à l'université». Comme elles constituent, poursuit-il, une opportunité pour les représentants des étudiants afin de «soumettre leurs préoccupations et leurs problèmes au niveau de la base». Pour ce qui est de la conférence portant sur l'évaluation du système LMD (Licence mastère, doctorat) programmée pour les 12 et 13 janvier 2016, le ministère a souligné que tous les documents qui serviront de base de travail sont «fin prêts». Des organisations estudiantines dont l'Union nationale des étudiants algériens (Unea), l'Union générale des étudiants libres (Ugel), l'Union générale des étudiants algériens (Ugea) et l'Organisation nationale des étudiants algériens (Onea) ont participé à cette réunion. Une rencontre à laquelle le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) refuse de prendre part.