Les derniers exposés du ministre de la jeunesse et des sports qui ont porté sur l'engagement de la tutelle de s'engager à accompagner toutes les manifestations organisées en Algérie ont été très bien accueillis. Ainsi, la 6e édition du Grand Tour d'Algérie cycliste (GTAC-2016), les championnats d'Afrique et le circuit mondial de tennis de table ainsi que le bilan des championnats d'Afrique des nations de voile prévus du 4 au 11 décembre-2015, mais également la tenue du tournoi «Océanie-Afrique» de lutte, qualificatif aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro-2016, sont les priorités du ministre. Le premier responsable des luttes associées, Rabah Chebbah, nous en parle. Qu'en est-il de cette initiative du ministre ? Elle est excellente, il a surtout fait part de son intention de s'engager et cadrer toutes les manifestations internationales organisées en Algérie ; en marge de tout cela, nous avons tenu à installer le comité d'organisation restreint de ce prochain tournoi de lutte Océanie-Afrique, prévu du 1er au 3 avril 2016 à Alger, lequel est qualificatif aux jeux Olympiques 2016 de Rio de Janeiro. Justement, parlez-nous de cette première évaluation des différents aspects qui entourent la préparation de votre compétition ? Il a été question d'un travail réalisé par les commissions d'hébergement, de transport et de communication. Pour cette première séance, plusieurs questions ont été abordées, notamment sur le plan organisationnel, par les membres du comité restreint ayant trait aux établissements hôteliers censés accueillir les délégations, la communication et la préparation des équipes nationales. A cette occasion, j'ai donné des instructions strictes aux différents responsables de commissions pour une meilleure préparation de ce tournoi. En quoi consiste-t-il justement ? Cela consiste en ce que notre pays puisse avoir l'opportunité de qualifier le plus grand nombre possible d'athlètes aux JO 2016. La visite du délégué technique de l'UML, (Union mondiale de lutte) consiste à visiter les infrastructures, n'est- ce pas ? La récente visite à Alger du délégué technique de l'Union mondiale de lutte (UML) est claire : inspecter les salles omnisports de Harcha-Hacène et de la Coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf à Alger. Il a aussi profité de cette opportunité pour visiter les établissements hôteliers censés accueillir les différentes délégations devant prendre part au tournoi Océanie-Afrique. Avez-vous une idée du nombre de participants à cette compétition ? Une participation qui, selon les données que nous avons estimées, avoisinera les 350 athlètes représentant une trentaine de nations environ, de pays africains et de neuf pays d'Océanie. Il sera donc question d'une grande manifestation internationale jamais organisée auparavant, n'est-ce pas ? Je ne pense avoir déjà vu un nombre aussi important que celui-ci ; je puiserai dans nos archives pour vérifier... Quels sont les pays prévus pour ce tournoi ? Il s'agit pour les pays africains de l'Algérie (pays organisateur), Tunisie, Maroc, Egypte, Nigeria, Angola, Guinée-Bissau, Afrique du Sud, Côte d'Ivoire, Namibie, Sénégal, RD Congo, Mali, Centrafrique, Tchad, Burundi, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Cameroun, Gabon, Gambie, Libye, Kenya, Madagascar, Maurice, Mauritanie, Soudan, Togo et Zimbabwe. Les représentants de l'Océanie sont l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Indonésie, Fidji, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, Tonga, Tuvalu et Vanuatu. Quel sera l'objectif de ce tournoi ? Celui d'injecter un nombre considérable d'athlètes, d'autant que cette réunion est qualificative aux JO de Rio de Janeiro, de nous tremper dans un contexte organisationnel qui nous permettra de jauger et de tester nos connaissances en matière d'organisation des compétitions. La relève semble se dessiner avec les jeunes, n'est-ce pas ? Oui, nous nous sommes tracés un autre objectif avec ces jeunes qui progressent de compétition en compétition ; nous leur offrons tous les moyens et toutes les commodités afin qu'ils puissent améliorer leurs performances. Quel est votre objectif à moyen ou long terme ? C'est celui de se projeter sur l'avenir mais surtout de placer plusieurs athlètes aux jeux olympiques de 2016 et de ceux de 2020.