Première épreuve réussie pour le nouveau maire, Rira Mohamed. La première session ordinaire n'a pas été réservée uniquement à l'examen du budget primitif de la commune, mais aux changements qui ont été opérés au niveau des instances de l'assemblée en question. La stabilité au niveau de la mairie et pallier toute opposition au sein des composantes politiques est une mission accomplie avec sagesse. Lors de cette session, le P/APC a rappelé les propos qu'il a tenus lors de son installation il y a près 45 jours : «Je suis le président de tous et chacun de vous est président, nous ne sommes pas venus avec un esprit revanchard». Ainsi, il a été opéré des changements qualitatifs au niveau des vice-présidents, notamment le service des affaires techniques confié à un élu chevronné ayant à son actif trois mandats communaux, dont le premier remonte à l'époque du parti unique, ainsi que les affaires financières avec la désignation d'un cadre banquier. Aux affaires culturelles figure un jeune enseignant au CV intéressant, ceci avec la DRH affectée à un élu qui n'en est également pas à son premier mandat communal, sans oublier le maintien en poste de celui de l'environnement et de l'assainissement. A priori, l'équipe dirigeante de l'ancien P/APC, Seif Eddine Rihani, n'a pas été totalement écartée, avec l'objectif de maintenir la stabilité de l'APC. Selon le P/APC, M. Rira, «ce changement est inévitable, d'autant que l'APC n'a rien démontré durant les trois années passées en matière de développement local. Il est temps d'insuffler une nouvelle dynamique pour la prise en charge des citoyens», ajoutant que «ce changement reste relatif à évaluer ; l'essentiel pour nous est de conclure un véritable démarrage pour la ville».