Le prix internet ne sera pas revu à la hausse, a assuré la ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication (PTIC), Houda-Imane Feraoun. Intervenant au Forum du quotidien arabophone Echaab, la ministre des PTIC a souligné que «la tendance dans le monde est à la baisse des prix d'internet et les opérateurs investissent de plus en plus dans le contenu pour engranger des bénéfices». «Malheureusement en Algérie, les opérateurs activant dans le secteur ne sont pas arrivés aujourd'hui à développer un contenu national diversifié (comme la vente en ligne et l'enseignement par internet) qui leur permettra de se positionner sur le marché», a-t-elle relevé. Elle s'est adressée, dans ce sens, aux hommes d'affaires, notamment les jeunes, en les appelant à investir davantage dans ce créneau. D'ailleurs, l'évocation de cette idée était l'occasion pour la ministre de faire part du lancement service du e-commerce où la vente en ligne sécurisée se fera après la mise en place de la certification et de la signature électroniques. «La vente en ligne ne sera pas lancée tant que le dispositif technique permettant de garantir la sécurité des consommateurs n'est pas opérationnel et ce, afin d'éviter les litiges, entre autres», a-t-elle ajouté. A la question de la création d'une banque postale, la première responsable du secteur des PTIC a répondu : «La Poste n'est pas encore prête pour se lancer dans ce créneau», expliquant que la Poste a, actuellement, d'autres priorités, comme l'amélioration du service public et le développement de ses infrastructures. A propos de la 4G mobile en Algérie, elle a indiqué que «les opérateurs ne sont pas tenus, comme pour la 3G, de se déployer partout en Algérie au détriment de la qualité de service». Elle a expliqué que pour la 4G, l'opérateur couvrira un minimum de 10% d'une wilaya donnée et aura le choix de la zone à couvrir, ajoutant avoir exigé une meilleure qualité avec un débit plus élevé dépassant les 15 mégaoctets/seconde. Et d'ajouter en explicitant encore : le déploiement de la 4G dans le sud algérien se fera en 3 ans et dans l'ensemble du pays en 4 ans, soulignant que «les opérateurs sont libres de procéder au basculement de la 4G vers la 3G dans les zones non couvertes par l'une des deux technologies». Mme Feraoun a annoncé que son secteur a bénéficié d'un centre de développement et de recherche technologique dans la zone industrielle de Bordj Bou Arréridj et au niveau de l'université de cette wilaya.