Au-delà des relations bilatérales qu'il a abordées avec nombre de hauts responsables des pays arabes, lors de son séjour à Dubaï, dans le cadre du sommet mondial des gouvernements, le Premier ministre Abdelmalek Sellal n'a pas raté l'occasion de sa rencontre avec les hommes d'affaires algériens pour expliciter la «portée» de l'article 51 de la loi fondamentale, lequel, a-t-il dit, ne concerne que quelques hautes fonctions «sensibles». Il a affirmé à propos de cet article relatif à l'accès aux hautes responsabilités de l'Etat et aux fonctions politiques qui a suscité la polémique, qu'il «ne pose aucun problème dans la mesure où seules certaines hautes responsabilités sensibles sont concernées, comme c'est le cas dans tous les pays». Pour le Premier ministre, la Constitution dans sa globalité est un texte «d'avenir, progressif et pertinent qui confère à l'Algérie une nouvelle vision». Cette Constitution vient «couronner les réformes politiques initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika», a-t-il rappelé, non sans appeler les hommes d'affaires algériens établis aux Emirats arabes unis à faire bénéficier l'économie de leur pays d'origine de leur expérience en y investissant. Le pays «a besoin des investisseurs algériens qu'ils soient établis en Algérie ou à l'étranger», a-t-il dit. «En Algérie, on ne fait plus de distinction entre les secteurs économiques privé et public. Il y a un seul secteur économique national appelé à se développer davantage», a soutenu Sellal qui a insisté sur la nécessité de «s'affranchir de la dépendance aux hydrocarbures». Concernant les relations bilatérales algéro-émiraties, le Premier ministre a annoncé la tenue, fin mars-début avril à Abu Dhabi, d'un forum économique algéro-émirati avec la participation de plusieurs entreprises économiques algériennes privées et publiques. Si Sellal a achevé sa visite hier, il faut préciser que les travaux du 4e sommet mondial des gouvernements se poursuivront jusqu'à aujourd'hui par des débats sur l'action des gouvernements à l'avenir. Lors de la journée d'hier, plusieurs thèmes ont été abordés, notamment «l'avenir de l'Internet» et «l'avenir des ressources humaines». Figuraient également au programme, des séances sur «l'avenir des énergies renouvelables», «le transport terrestre», «l'innovation dans le domaine de l'aviation» et «la fuite des cerveaux».