Cette situation dure depuis des mois sans que les pouvoirs publics ne bougent le petit doigt. La route menant de Tixeraine vers Sebbala en passant par l'hôpital est dans un état catastrophique. Les automobilistes qui empruntent chaque jour ce tronçon font face à une série de nids-de-poule ainsi qu‘à des crevasses qui n'en finissent pas. «C'est à croire que le P/APC et les élus communaux n'empruntent jamais cette route», s'emporte un automobiliste. Il poursuit que cette situation dure depuis des mois sans que les pouvoirs publics ne bougent le petit doigt. «Nous avons alerté les pouvoirs publics sur ces crevasses qui bousillent nos véhicules et créent des embouteillages monstres. Mais personne ne veut bouger le petit doigt», poursuit notre interlocuteur. En allant vers Sebbala, c'est un gros embouteillage qui se forme chaque jour allant de la mosquée de Sebbala vers le barrage de police de Tixeraine. « Chaque jour, c'est la même histoire. Nous devons passer trois quarts d'heure pour rejoindre l'autoroute vers Dar El Beïda. Je suis obligé de sortir de chez moi à 6h30 pour espérer arriver au travail à Oued Semmar à 8h30», poursuit notre interlocuteur. Cette situation n'est pas propre à Sebbala. Dans la commune de Saoula, située entre Birkhadem et Draria, les routes sont dans le même état lamentable. Sur celle menant du centre-ville vers la station Naftal, c'est une véritable tranchée que l'automobiliste doit subir au quotidien. L'entreprise chargée de la rénovation du réseau AEP n'a pas remis en l'état la route. Conséquence : les automobilistes doivent faire des manœuvres pour éviter d'abîmer leur véhicule et, en même temps, faire attention aux écoliers et autres piétons qui empruntent cette axe routier. «Nous payons chaque année, pour la vignette automobile ainsi que la taxe sur le véhicule neuf à chaque achat de véhicule. En principe, les routes devaient être bien entretenues et bitumées pour le bien-être du citoyen. La réalité du terrain est tout autre. C'est du racket. Nous payons parce que nous sommes obligés de payer non pas pour l'entretien des routes mais pour que d'autres se remplissent les poches», s'emporte cet autre automobiliste. En empruntant trig Lahteb, (la route des menuisiers) pour joindre Seballa, une route à deux fois deux voies, est, elle aussi, dans un état catastrophique. Celle, étroite, menant de Draria vers Seballa, l'est encore plus. «Ce sont les engins des travaux publics des promotions immobilières et autres chantiers de villas qui ont causé cette catastrophe», affirme un habitant des lieux. Il poursuit que l'état de la route renseigne cependant sur le peu d'intérêt qu'accordent les pouvoirs publics au cadre de vie des citoyens qui habitent aux abords de cette route. «En plus de l'inaccessibilité vers nos maisons, cette route se trouve être une source de multiples nuisances», affirme-t-il.