La ville de Bordj-Menaïel connaît depuis de nombreuses années une affluence record d'automobilistes, venant des villages avoisinants, et d'ailleurs, créant un embouteillage monstre au centre-ville. Les jeudis et vendredis de chaque semaine des centaines de véhicules, empruntant l'avenue principale du colonel Amirouche, passent par le centre-ville de Bordj-Menaïel, créant parfois un bouchon de plus de 3 km. Ajoutez, à cela, l'impossibilité de dénicher une place pour stationner, puisque la chaussée, dans ses deux côtés, est durant toute la journée occupée. Cette situation, plus que préjudiciable, particulièrement pour les citoyens habitant le centre-ville, est devenue par la force des choses stressante. Les autorités locales doivent se pencher, en urgence, sur l'établissement d'un plan de circulation qui, sans l'ombre d'un doute, serait le bienvenu et qui sera, certainement, d'une grande utilité, d'autant plus qu'il servira à réguler la circulation, d'une part, et à atténuer les flux et les bouchons qui se multiplient, entre l'entrée et la sortie de la ville, d'autre part. Mais cela suffirait-il, pour autant, à mettre fin à cette anarchie de la circulation routière ? La réponse à cette question est, assurément, négative. Car on ne peut envisager un désengorgement, où une meilleure fluidité de la circulation urbaine, quand les automobilistes sont souvent contraints d'emprunter l'artère principale pour atteindre l'autre bout de la ville. La plupart des routes sont squattées (devenues emplacementss publics pour le marché informel), la seule route disponible est celle du Souk El-Djemaâ, que les automobilistes veulent éviter. Cependant, aucun programme, en matière de réalisation d'embouchures, ou d'ouverture de routes périphériques, permettant le contournement du centre ville, n'a été fait. Les automobilistes et les motocyclistes ne sont pas épargnés, au contraire, avec leurs pots d'échappement pétaradants ils dérangent, par les décibels de leus bécanes, la quiétude et la tranquillité des citoyens. Eu égard tous les désagréments et nuisances causés aux citoyens, n'est-il pas urgent de procéder à l'étude d'un autre tracé, afin de rendre contournable le centre-ville de Bordj-Menaïel. Par l'évitement, par exemple, du côté de la route menant vers l'exonama (codimma), qui débouche vers la daïra, de libérer la route du centre-ville menant vers le stade chahid Takdjerad, qui a toujours été considéré comme étant le poumon de la ville. Aussi, il est à noter la situation, désastreuse, qu'endurent au quotidien les automobilistes devant rejoindre la cité La Capère, le site des chalets et le village Omar, obligés d'emprunter un sens interdit, pour rejoindre leurs habitations, sur un tronçon de route d'un piteux état. Les fortes pluies et les glissements de terrain de ces dernières averses l'ont rendu difficilement carrossable, délabré et plein de crevasses et de nids-de-poule. De nombreux accidents de la circulation sont signalés, fréquemment, à cet endroit, les citoyens dénoncent cet abandon, l'entrée est de la ville est une véritable guillotine.