Plusieurs facteurs expliquent cette situation, selon la même étude. On peut citer la longue durée de stockage des olives au niveau des champs et des unités de transformation (les normes requises pour l'obtention d'un produit de qualité sont de 72 heures maximum de stockage), le non-tri des olives avant la trituration, leur stockage dans des sacs en plastique, alors qu'il est toujours recommandé selon les normes du Conseil oléicole international (COI), d'utiliser des caisses afin d'éviter l'oxydation et la fermentation des olives. C'est dans ce sens que les professionnels de la filière veulent mettre à profit l'organisation de la 2e Foire de l'huile d'olive, qui se tient depuis hier dans la ville de Tizi Ouzou, pour sensibiliser les producteurs locaux aux règles à respecter en matière de récolte et de trituration des olives et de mise en vente du produit fini, pour obtenir une huile de qualité. Selon Ladaouri Ramdane, membre de la Coopérative agricole polyvalente de la wilaya (CAPTO), cette manifestation sera une occasion de réitérer l'impérative amélioration de la qualité de l'huile d'olive à travers, notamment, l'organisation de la filière oléicole, la normalisation du circuit de vente pour avoir une traçabilité du produit qui doit être proposé dans un packaging adéquat. Une opération qui donnera plus d'attrait à ce produit très prisé dans notre pays et qui devra lui ouvrir, à l'avenir, les portes de l'exportation.