«L'Ecole supérieure de guerre aux rangs supérieurs», c'est l'aspiration du ministère de la Défense nationale. C'est en ces termes que le général du corps armé, Gaïd Salah a présidé, jeudi, le Conseil d'orientation de l'Ecole supérieure de guerre. Il dira qu'il faudrait faire de cette école un «vivier d'élites et une source génératrice de compétences». Ce sont ces éléments qui auront, dit-il, «à anticiper les horizons futurs et les défis à venir et augurer les indicateurs d'évènements et d'actualités dans leurs constantes et variables». Par ce message, Gaïd Salah a réitéré l'importance que confère le Haut-Commandement de l'Armée nationale populaire afin «d'assoir un appareil de formation et d'enseignement appuyé d'un ensemble de valeurs inspirées de notre authentique histoire nationale». Dans cette perspective, et en vue de concrétiser ces objectifs, le corps de l'Armé a, ajoute le général, «souligné à maintes reprises qu'au sein de l'Armée nationale nous ne nous contentons pas seulement d'instaurer un appareil d'enseignement et de formation à caractère pédagogique à l'effet de dispenser les sciences et les connaissances militaires générales et spécialisées». Son objectif est de veiller sur son accompagnement par «des valeurs inspirées de notre authentique histoire nationale et des principes de notre glorieuse guerre de libération». A l'issue, Gaïd Salah a procédé à l'inauguration et l'inspection de quelques structures administratives et pédagogiques à l'instar du nouveau siège du commandement, le Centre de formation des systèmes de l'information et de commandement ainsi que le Centre de simulation de jeux de guerre, où il assisté à un exercice exécuté par des officiers enseignants et stagiaires en utilisant le simulateur de jeux de guerre qui est un outil technologique et pédagogique moderne, permettant une simulation du champ de batailles avec ses diverses actions et manœuvres et qui permet également de faire vivre aux stagiaires l'environnement des guerres contemporaines.