Toyota Algérie envisage d'atteindre une capacité de production allant jusqu'à 2000 camions par an, grâce à une forte collaboration avec Hino. Le camion de léger tonnage, le Hino série 300, fera partie de la gamme de cette nouvelle usine d'assemblage. A l'instar des autres concessionnaires automobiles présents dans notre marché, Toyota Algérie, filiale du groupe saoudien Al Jameel, et distributeur depuis 1993 des marques Toyota, Hino et Daihatsu en Algérie, vient lui aussi d'annoncer plusieurs projets industriels dans le domaine de la pièce de rechange et le montage automobile. Ainsi et selon un communiqué parvenu à notre rédaction, une unité de production de plaquettes de frein et de mâchoires de frein sera lancée ; elle unité aura une capacité à moyen terme de 200 000 unités et de 100 000 respectivement. «Cette usine constituera à coup sûr la pierre angulaire de l'établissement d'un tissu de sous-traitance pour les pièces de l'industrie automobile algérienne», est-il encore indiqué dans le communiqué de presse. Cette unité de production de la pièce de rechange n'est pas le seul projet que compte lancer Toyota Algérie. Le représentant algérien du géant nippon de l'automobile veut également ouvrir une unité de montage de camions Hino Algérie. D'ailleurs, une délégation japonaise de haut niveau de Hino Motors Ltd a été accueillie récemment en Algérie, dont l'objectif était d'examiner la possibilité de lancer d'ici la fin de l'année une ligne de montage SKD (Semi Knocked Down), indique Toyota Algérie dans son communiqué. «Pour cela, un accord de principe a été conclu avec Hino Motors LTD pour amorcer ce projet», poursuit le communiqué. Toyota Algérie envisage d'atteindre une capacité de production allant jusqu'à 2000 camions par an, grâce à une forte collaboration avec Hino. Le camion de léger tonnage, le Hino série 300, fera partie de la gamme de cette nouvelle usine d'assemblage. Un projet de montage de véhicules Toyota ? Le représentant du N°1 mondial de l'industrie automobile ne veut pas s'arrêter en si bon chemin. Il vient d'entamer des discussions avec Toyota Motor Corporation, au sujet d'un projet de montage SKD. «Pour mieux répondre aux besoins des clients algériens avec des produits de réputation mondiale et de surcroît de très haute qualité, Toyota Algérie et Toyota Motor Corporation mèneront, sous divers angles, une étude sur le marché automobile algérien afin de définir les modèles qui pourraient être localement assemblés», dira Noureddine Hassaïm, directeur général de Toyota Algérie. Pour ce responsable, l'objectif de ce projet qui sera réalisé avec le soutien des fabricants internationaux, est «d'apporter à notre pays toutes les ressources nécessaires pour mettre en place une économie plus productive». Et au DG de Toyota Algérie de préciser que les investissements «seront orientés dans cette direction et nous les voulons transversaux pour enrichir le réseau industriel dans le secteur automobile. En outre, cela nous permettra également de créer davantage d'emplois directs et indirects et de générer un transfert tangible de technologie et de savoir-faire vers notre pays», dira-t-il. Noureddine Hassaïm a tenu à souligner, dans ce même ordre d'idées, l'importance pour le Groupe de développement économique en faveur duquel Toyota Algérie a constamment marqué son intérêt et n'a cessé d'y apporter sa contribution depuis sa création en 1993. «Fort de ce constat, le lancement en 2004 du centre de formation technique, le premier du genre dans le secteur automobile, continue toujours à former de nombreux techniciens algériens. Dans la foulée et dans cette même dynamique, un centre de formation au management a vu le jour, spécialisé dans l'enseignement du «Toyota Way», culture propre au groupe et mondialement réputée», est-il indiqué dans ce communiqué. Toyota Algérie possède six succursales et emploie actuellement pas moins de 700 personnes, procurant ainsi 3500 emplois indirects par l'intermédiaire de ses 45 agents agréés. Pages animées par Nadir Kerri