Au rectorat de Sidi Bel Abbès, le ministre des Transports a présenté le plan quinquennal 2009-2014. Devant les responsables locaux, il s'est d'abord attardé sur les perspectives du transport ferroviaire soulignant qu'entre 1999 et 2015, le réseau atteindra un linéaire de 10 400 kilomètres contre 3500 kilomètres à la fin du siècle dernier. Amar Tou a aussi révélé les grandes lignes du plan quinquennal de son secteur à l'horizon 2014 avec un budget de 4883 milliards de dinars alloué pour l'amélioration du secteur des transports dont l'extension du réseau ferroviaire occupe une grande partie avec 3900 milliards de dinar. Il a insisté sur l'importance des chemins de fer dans la stratégie préconisée par son département, en vue de résorber le déficit enregistré dans de ce mode de transport. L'extension du réseau ferroviaire à Sidi Bel Abbés a été l'un des principaux axes du plan quinquennal 20010- 2014. Il sera entièrement électrifié parallèlement aux actions de réhabilitation des anciennes lignes. De ce fait, les rames pourront circuler à une vitesse normalisée fixée à 220 km/heure. Un gain de temps qui ne manquera pas d'influer sur la qualité des voyages, d'autant que la couverture ferroviaire va concerner tout le pays, jusqu'à l'extrême Sud; le défi consistant à atteindre le point le plus éloigné du réseau, à savoir Ghar Djebilet, pour peu que le gisement de minerais s'avère rentable à long terme. Quant aux projets des tramways qui concernent Sétif, Annaba, Ouargla et Sidi bel Abbés où les travaux d'études ont été finalisés en cours et attendent le commencement des travaux. Du côté d'Oran, le tramway reliera le centre-ville à l'USTO, avant de rallier la partie ouest. Parmi les autres métropoles qui ont bénéficié de ce mode de transport, le ministre a cité aussi Constantine. Le reste des grandes villes s'appuiera sur les véhicules de transport en commun, puisque 21 wilayas seront dotées d'Entreprises publiques locales afin d'améliorer (sic) leurs réseaux urbain et semi urbain. Par conséquent, l'enveloppe dégagée pour le programme quinquennal de développement du secteur des transports (2010-2014) est estimée à 4 883 milliards de dinars. Si l'on ajoute à cette somme le montant des dépenses engagées au cours des deux précédents plans (1999-2009), la facture s'élève à 6 908,86 milliards de dinars. La répartition des crédits alloués à chaque segment des transports pour l'application du programme 2010-2014, se présente comme suit: le métro a bénéficié de 350 milliards de dinars contre 163 milliards de dinars entre 1999 et 2009, le rail 5 580,5 milliards de dinars contre 1 660 milliards de dinars durant la même période, le mode maritime et portuaire de 199 000 millions de dinars et l'aviation civile de 25 260 millions de dinars.