Initiées le 4 août dernier, les inscriptions universitaires définitives ont pris fin hier. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a affirmé hier à Béchar que plus de 95% des lauréats ont déjà finalisé cette procédure. Les nouveaux bacheliers ont finalisé leurs inscriptions dans les différents établissements de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans des conditions normales grâce aux moyens matériels et humains mobilisés pour assurer le succès de l'opération, a-t-on indiqué au ministère. Selon le même source, une série de mesures a été arrêtée par la tutelle afin d'améliorer les différentes étapes des inscriptions universitaires à la faveur du système Progress mis au point en partenariat avec l'Union européenne (UE). Ce système prend en charge la gestion des inscriptions définitives au niveau des établissements universitaires selon un logiciel qui garantit une accessibilité à l'information en temps réel et facilite, par conséquent, l'ensemble des procédures pédagogiques, administratives et financières, y compris la gestion de la ressource humaine et la gestion du parcours professionnel des enseignants et fonctionnaires. «Ce système (Progress) prend en charge la gestion des inscriptions définitives au niveau des établissements universitaires selon un logiciel qui garantit un accès à l'information en temps réel et facilite par conséquent l'ensemble des procédures pédagogiques, administratives et financières y compris la gestion de la ressource humaine et celle du parcours professionnel des enseignants et fonctionnaires», a expliqué M. Hadjar. En parallèle, une autre mesure a été prise aux fins de réduire le nombre de vœux de 10 à 6, ce qui a permis au bachelier de se concentrer sur les filières et spécialités qu'il désire réellement rejoindre. Le nouveau système d'orientation est conçu principalement sur la base de critères scientifiques bien établis et une information qui permet à l'étudiant de prendre préalablement connaissance de la filière qu'il désire suivre. Cette année, contrairement aux précédentes, la tutelle a introduit un système électronique permettant de faciliter la tâche aux bacheliers comme aux travailleurs. En gagnant plus de temps, l'étudiant bénéficiera d'un identifiant national qu'il gardera durant tout son cursus universitaire. Selon le ministre de l'Enseignement supérieur, Tahar Hadjar, le système informatique introduit pour la première fois dans son secteur a démontré ses capacités. «La prochaine rentrée universitaire (2016-2017) ne connaîtra pas de pressions comme les années précédentes, à la faveur notamment de la réception de plusieurs structures pédagogiques dans plusieurs wilayas», selon le ministre. Sur un autre volet, la Caisse nationale de la sécurité sociale (Cnas), a organisé tout au long de l'opération des inscriptions, des campagnes de sensibilisation pour insister auprès des étudiants pour s'acquitter des formalités d'affiliation à la Caisse. «Cette initiative vise à éviter aux étudiants le déplacement vers les locaux de la Cnas afin de leur faciliter les procédures et d'épargner leur temps» indique un cadre de la société. Une opération qui entre, selon son initiateur, dans le cadre de la politique de rapprochement de la Caisse des assurances de ses clients. A cet effet, l'agence Cnas d'Alger a mis en place des équipes composées d'agents du recouvrement et des prestations qui ont pour mission l'assistance et l'orientation des nouveaux bacheliers, ainsi que la réception des dossiers d'immatriculation.