La ville de Biskra, capitale des Zibans, abritera aujourd'hui le top départ de l'année universitaire 2016/2017. Plus de 1,6 million d'étudiants sont attendus pour la rentrée universitaire, dont pas moins de 323 822 nouveaux bacheliers, à travers les universités du pays. C'est le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, qui donnera le coup d'envoi par un cours inaugural, sous le thème «Le plagiat scientifique», par lequel les étudiants seront sensibilisés sur le phénomène du vol de la propriété intellectuelle dans la recherche scientifique. De nouvelles techniques d'inscription ont été établies cette année. Notamment le dépôt des demandes de transfert des nouveaux bacheliers qui ont débuté mercredi, et pour la première fois, par voie électronique, à travers le territoire national. Cette opération, qui devait prendre fin hier, a pour but de faciliter la tâche aux étudiants, à travers la mise en place d'une plateforme électronique leur permettant de faire entrer leur nom et leur mot de passe fourni lors des inscriptions. Ainsi, les étudiants concernés par ce transfert et dont le nombre est «considérable», selon le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, recevront une réponse à leurs doléances à partir du 20 septembre. Le ministre de secteur avait affirmé, auparavant, que «100 000 places pédagogiques seront réceptionnées à l'occasion de la rentrée universitaire 2016/2017 pour porter la capacité globale au niveau national à près de 1 400 000». Sur le plan du renforcement des aménagements des cités universitaires, «55 000 nouveaux lits seront également livrés au secteur pour porter les capacités des œuvres universitaires à plus de 700 000 lits», avait-il indiqué. Dans l'objectif de renforcer les capacités d'encadrement pédagogique et scientifique, Hadjar a précisé que «le secteur prévoit plus de 5400 nouveaux postes budgétaires au recrutement des nouveaux enseignants chercheurs». L'amélioration des œuvres universitaires n'est pas en reste, puisque le ministre avait affirmé qu'une conférence nationale dédiée aux œuvres sociales devra être organisée «dans le cadre d'une vision réformatrice des modes de financement et de gestion».