Le mois de juin n'a pas porté chance aux avions de type Airbus : dix jours après la tragique disparition de l'AF447, une succession de trois incidents effrayants mais fort heureusement non mortels ont de nouveau attiré l'attention sur l'avionneur européen : aux Canaries, un A320 appartenant à un tour-opérateur norvégien a dû atterrir après dix minutes de vol suite à un départ de feu dans l'appareil. Le même incident a ébranlé ce jour-là un autre Airbus de type A330-220 en partance du Japon qui se dirigeait vers l'Australie, lorsque son cockpit a brûlé. Il a dû atterrir en urgence sur l'ile de Guam, dans le Pacifique. Le lendemain, c'était à la compagnie russe Aeroflot de retenir son souffle ; cette fois-ci, le feu n'y était pour rien : une fissure a zébré le pare-brise de l'avion, ce qui a incité le commandant de bord à faire atterrir l'avion en Sibérie occidentale. Selon le syndicat des pilotes qui a réagi dans les colonnes du journal français Libération, il s'agit d'incidents qui ont toujours existé, mais comme ils succèdent au crash du AF447...