Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, qui est en visite en Arabie saoudite depuis jeudi, a, au cours de sa rencontre avec son homologue saoudien, Salah Ben Abdelaziz Ben Al Cheikh, prôné un Islam de tolérance. Le ministre algérien a effectivement passé en revue avec son homologue, l'approche des deux pays concernant la diffusion «de la culture de modération et la promotion du discours religieux rejetant la violence et l'extrémisme afin de corriger l'image de l'Islam». Lors de cette rencontre, les deux parties ont salué «le travail mené par les deux pays frères au service de l'Islam, de la protection de la nation et de la prémunition de ses enfants contre les idées destructrices», réaffirmant leur volonté de redynamiser la convention de coopération qui unit les deux ministères, indique un communiqué du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs. Dans plusieurs de ses interventions, en Algérie où à l'étranger, Mohamed Aïssa a toujours mis en avant «l'expérience» de l'Algérie en la matière, qui de tout temps, a adopté un discours religieux modéré basé sur la tolérance et les valeurs intrinsèques de l'Islam. Il avait récemment estimé que l'Algérie «est appelée à répandre son expérience sur la modération issue des souffrances de la décennie noire». Lors de son séjour saoudien, M. Aïssa a effectué également une visite de courtoisie à Cheikh Abdelaziz Ben Abdallah Al Cheikh Temmimi, Grand Mufti d'Arabie saoudite avec lequel il a évoqué les affaires de la nation musulmane à la lumière des défis de l'heure. Les entretiens que M. Aïssa a eus avec le ministre saoudien du Hadj ont permis à l'Algérie de récupérer son ancien quota du Hadj pour la prochaine saison, estimé à 36.000 hadjis. Le quota de l'Algérie a baissé ces dernières années à 28.800 hadjis, en raison des travaux d'extension au niveau de la mosquée de La Mecque. Pour rappel, les inscriptions au tirage au sort pour le pèlerinage aux Lieux Saints de l'Islam, au titre de l'année 2017, ont débuté jeudi dernier.