Des dizaines de souscripteurs au programme de l'Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement (Aadl) 2001-2002 de la wilaya de Tizi-Ouzou ont observé un sit-in devant le siège de la wilaya. Ils ont dénoncé la non-tenue des promesses des autorités locales relatives à la date de livraison des 627 logements prévue pour le 30 avril dernier. Les protestataires ont brandi des banderoles sur lesquels on pouvait lire: «Les souscripteurs Aadl de Tizi-Ouzou délaissés» ou encore «15 ans d'attente, Barakat !» Lancé au mois de janvier 2015, ce projet devait être livré 28 mois plus tard, soit vers la fin du mois de mai 2017. Mais malheureusement, ce projet n'arrive pas à voir le jour, a regretté Djamel Ameziane, président de l'Association des souscripteurs Aadl 2001-2002. «A l'issue de l'assemblée générale qui s'est tenue au mois de mars dernier et qui a regroupé ces responsables avec les représentants de notre association, le Dlep s'est engagé à livrer 627 logements sur les 2000 implantés au Pôle d'excellence de Oued Falli, le 30 avril 2017, et le deuxième quota au mois de septembre prochain, le dernier étant prévu pour le 31 décembre de l'année en cours. Nous sommes au mois de mai, nous nous sommes rendus compte que ce n'étaient que des promesses verbales puisque rien n'a été fait», regrette-t-il, affirmant que les 627 bénéficiaires ont reçu des pré-affectations». «En plus des 600 milliards de centimes attribués par l'Etat, les 2 000 souscripteurs ont payé la 2e tranche dont 627 ont payé la 3e tranche de leurs logements. Où est passé tout cet argent ?», s'est-il interrogé. Pis encore, le président de l'association des bénéficiaires a précisé que ce retard est dû essentiellement aux travaux des VRD, de l'assainissement mais aussi à l'alimentation en gaz naturel, qui ne sont pas encore achevés. Il a ainsi pointé du doigt les directions concernées, à savoir celles des travaux publics et de l'hydraulique, et la Sonelgaz qui ont failli, selon lui, à leurs missions. Le chef de cabinet du wali a promis de leur fixer un rendez-vous avec le premier magistrat de la wilaya pour parler de la question. Aujourd'hui, ils souhaitent que le wali les écoute et transmette leurs doléances à Abdelmadjid Tebboune. Faute de quoi, leur mouvement va se radicaliser et le recours à la fermeture de l'autoroute reliant Tizi-Ouzou à Alger n'est pas exclu.