Le départ de Mohamed Raouraoua de la CAF, après sa défaite lors du dernier congrès électif face au Marocain Fouzi Lekjaâ, est préjudiciable pour l'Algérie qui se retrouve désormais avec un seul membre dans les nouvelles commissions de l'instance suprême du football africain, en l'occurrence Hedi Hamel, vice-président de la commission des médias que dirigera le Nigérian Amaju Pinnick. La composante des différentes commissions de la CAF a été rendue publique à l'issue de la première réunion du comité exécutif, lundi à l'hôtel Sheraton de Manama, sous la direction du président Ahmad Ahmad, qui a succédé au Camerounais Issa Hayatou en mars dernier. Kwesi Nyantakyi du Ghana et Constant Omari Selemani de la RD Congo ont été désignés respectivement premier et second vice-présidents de la CAF par Ahmad Ahmad. Ils font également partie du comité d'urgence que dirige le nouveau patron de la CAF, en compagnie de Fouzi Lekjaâ du Maroc, Suleiman Waberi de Djibouti et Musa Bility du Liberia. Le président de la CAF a décidé également de mettre sur pied deux commissions ad hoc, composées essentiellement de présidents de fédérations, la première en charge de la réforme des statuts et l'autre en charge des rémunérations. A noter la désignation du Djiboutien Suleiman Waberi à la tête de la commission d'arbitrage. Waberi sera seconde par Lim Kee Chong de l'Île Maurice. Pas de salaire pour Ahmad La prochaine réunion du comité exécutif est prévue le 17 juillet au Maroc et elle sera suivie le lendemain d'une assemblée générale extraordinaire de la CAF. Par ailleurs, le nouveau patron du football africain a annoncé lundi qu'il ne percevra aucun salaire de la CAF. «J'ai refusé un salaire de la Caf pour la simple raison qu'il n'est pas en adéquation avec la bonne administration. Les salaires de tous les employés de l'organisation, des administrateurs au comité exécutif et au président, doivent tous être transparents», a déclaré à la BBC Ahmad Ahmad, déterminé à faire une révolution dans la gestion de la CAF. «La réforme de l'administration est un point très important. Tout le monde doit savoir ce qui se passe. Tout d'abord, nous devons examiner les normes de gestion afin que nous puissions appliquer les réformes», a précisé le tombeur et successeur de Hayatou.