Tous les regards sont braqués sur la préparation de nos jeunes lesquels, auront à défendre les couleurs nationales chez eux en Algérie, en 2018, dans le cadre des Jeux africains de la jeunesse. Les structures fédérales viennent d'établir un programme à destination de cette catégorie. Alors que l'information est loin d'être confirmée, les responsables du sport national ont proposé de regrouper les jeunes talents d'une façon permanente dans les différents centres de préparation dépendant du ministère de la Jeunesse et des Sports. C'est là, une manière de suppléer aux difficultés que connaissent actuellement certaines fédérations sportives nationales, notamment celles potentiellement pourvoyeuses de médailles. Selon certains responsables du sport, «nos jeunes athlètes seront pris en charge d'une manière considérable». Si pour certaines fédérations, la préparation a déjà débuté, pour d'autres c'est loin d'être le cas. Ces regroupements qui sont destinés à maximiser les chances de succès, devaient débuter officiellement en février 2017 et se poursuivre jusqu'en juillet 2018, en vain... Toutefois, la question du lieu de préparation continue de tarauder l'esprit. L'on sait que nos judokas et avant le Mondial de Budapest, avaient émis le vœu de quitter le centre de Souidania en direction de la ville de Médéa pour de meilleures commodités,. «Celui de Souidania, ne répond pas aux normes de la performance, les salles d'entraînement ne sont pas adéquates au haut niveau, l'hébergement et la restauration ne suivent pas l'évolution», diront ces athlètes qui préfèrent aller ailleurs. D'autres refusent d'être hébergés et nourris au niveau de ce centre. En revanche, des centres de préparation sont également sur le calepin des responsables, mais selon des sources proches, ils sont dépourvus de commodités. Un coach étranger pour toutes les fédérations ? Un autre aspect combien révélateur qui risque aussi de poser problème, celui d'un encadreur étranger. Au lendemain de l'installation d'un expert et encadreur japonais en judo, Kubo Hitoshi, et de l'Espagnol Lucas Alcaraz en football, bon nombre de structures fédérales souhaitent suivre le même chemin, et elles veulent enrôler un coach étranger. L'on se rappelle, que bien avant le championnat du monde de handball des U-21, les responsables de la FAHB avaient émis le vœu de recruter un coach étranger, il serait même, de nationalité française. Selon cette dernière, «il sera installé après les deux assemblées générales (ordinaire et élective) prévues entre le mois de février et mars 2017 ou bien au lendemain du Mondial organisé en Algérie». D'autres fédérations piaffent d'impatience, à l'image de la boxe, laquelle traverse des turbulences au sein de son staff technique, surtout au lendemain de ses piètres résultats, courent derrière un coach de nationalité de préférence cubaine, même cas pour le volley-ball et le basket-ball. La natation souhaite aussi avoir un entraîneur étranger, de nationalité américaine ou française. Pour sa part, l'haltérophilie, après le départ de plusieurs de ses coachs étrangers, a également émis le vœu de recruter un expert soit turc ou bulgare, comme c'est le cas de la lutte. D'autres aussi sont à la recherche de la clef de la réussite, mais s'avère que le nerf de la guerre pose problème. Toutes ces demandes avaient été adressées au Comité olympique il y a de cela deux années, et elles sont aujourd'hui relancées au sein de la tutelle. Les responsables du sport français connaissant la valeur de plusieurs de nos disciplines, souhaiteraient bien voir l'Algérie être rattrapée par leurs coachs, une équation à retenir en raison de la facile communication. Seulement, plusieurs questions restent posées quant à la qualité de l'entraînement, lorsqu'on sait qu'un programme chargé attend nos jeunots pour les échéances à venir. Il faut revenir en arrière et réécrire l'histoire de notre sport après des résultats plutôt mitigés ces dernières années, pour savoir davantage sur le motif de ces contre-performances, la carte prestige se jouera avec une bonne prise en main et les JAJ sont à onze mois. En somme, il faut préciser que cette opération concerne les quatre-vingt (80) meilleurs jeunes talents sportifs issus des différentes disciplines inscrites au programme des Jeux africains de la jeunesse qualificatifs aux Jeux olympiques de la jeunesse, lesquels se tiendront à Buenos Aires (Argentine) également en 2018.