On l'a assez répété, mais les responsables sportifs n'arrivent plus à prendre le taureau par les cornes. C' une grave atteinte au sport national, un fléau qui semble échapper à tout le monde. Après les cinq cas de dopage de cyclistes et avant cela, un autre athlète de la FAA, reconnu avoir consommé des produits interdits, lesquels ont bel et bien été enregistrés et confirmés respectivement à Batna et Alger dans le cadre de compétitions nationales, voilà un autre cas d'athlète inconnu, sur qui la Fédération algérienne d'athlétisme (FAA) n'a point daigné donner d'informations à propos de son affaire de dopage. Comme nous l'avons déjà signalé et depuis quelque temps, ce phénomène prend des proportions inquiétantes en Algérie, du moins, il continue à progresser. Ce sont l'athlétisme et le cyclisme qui semblent les plus touchés. Jamais notre pays n'a été aussi proche de ce fléau qui mène à la ruine. Pourtant, et après des cas résiduels, c'est plutôt le scandale, cela dit, tout le monde est responsable de ce phénomène Dans le monde et avec la nouvelle politique de sanctions, celui-ci semble régresser, alors que chez nous, il s'installe confortablement et durablement. Pour revenir à ce nouveau cas de dopage, c'est un autre athlète de la FAA qui a été enregistré récemment, mais les analyses ont été effectuées en juillet 2016 en France. Ce nouveau cas de dopage vient d'être enregistré chez : c'est un coureur de fond sur route, lequel a été contrôlé positif lors d'une compétition organisée en mai dernier. Pour des prunes, nos athlètes se dopent, il s'agit de plusieurs disciplines pas uniquement les deux citées. Beaucoup souhaitent utiliser des compléments alimentaires, mais pour certains médecins du domaine, ces compléments sont encore plus dangereux. Les compléments alimentaires s'ajoutent dans une liste effrayante de dopage, alors que depuis quelques années, la lutte contre ce phénomène progresse. Les athlètes de différentes disciplines sportives ont recours à ces produits contenant souvent des substances dangereuses, ce qui augmente le risque d'un contrôle positif, mais laisse le plus souvent des répercussions sur le métabolisme. D'autres, en revanche, sombrent dans le flou total : il s'agit notamment de voir évoluer leurs muscles. Ils utilisent parfois des produits sans pour autant connaître ou comprendre leurs conséquences. Au-delà de l'importance d'une consommation dangereuse, le rôle du ministère de la jeunesse et des sports est plus qu'imposant dans cette prise d'anabolisants, lesquels ne cessent de s'amplifier dans le sport algérien. Au train où vont les choses, ces produits dopants feront sans doute de gros ravages en Algérie ; il suffit juste de surveiller la consommation comme le font si bien les responsables du comité olympique international ou encore ceux des différentes fédérations internationales.