Sommeil et scolarité sont étroitement liés. Les troubles du sommeil entraînent de fortes perturbations dans l'apprentissage. Si nous en avons tous conscience, il existe cependant encore des idées fausses qui circulent, notamment à propos des horaires de coucher. Si à l'âge adulte, la mauvaise qualité du sommeil a un retentissement non négligeable sur l'activité professionnelle, chez l'enfant, les troubles du sommeil perturbent aussi leur scolarité, parfois de façon très conséquente. Sans un sommeil suffisamment réparateur, de par sa qualité et sa durée, les performances diminuent, l'attention est moins bonne et le risque d'accident augmente rapidement. Pour un bon sommeil, un enfant doit être rassuré, et le coucher doit s'entourer d'un rituel. La régularité des horaires et le temps de sommeil jouent également un rôle essentiel. La régularité avant tout La semaine de 4 jours, comme cela se fait dans certains pays devait permettre aux enfants de se reposer davantage puisqu'ils disposent alors de trois jours pour récupérer. Mais dans les faits, ce rythme scolaire est en décalage avec le rythme biologique et crée des cassures de rythme. Au final, les journées de travail sont trop longues et trop fatigantes, les couchers sont plus souvent tardifs et le rythme est beaucoup plus irrégulier. Les enfants récupèrent donc moins bien que s'ils travaillaient un jour de plus, ou tout au plus une demi-journée. La régularité du rythme veille/sommeil est très importante. Coucher tôt, lever tôt ou coucher tard, lever tard ? Deux formules sans équivalence. Seule la formule coucher tôt et lever tôt est à privilégier. En effet, si l'enfant accepte de faire une sorte de grasse matinée en dormant plus longtemps le matin, la qualité du sommeil de la 2e partie de la nuit n'est pas la même. Le sommeil est de moins bonne qualité le matin, moins réparateur, notamment en raison des éléments perturbateurs comme les nuisances sonores et lumineuses matinales. En pratique, les enfants doivent, tous les jours, avoir leur comptant de sommeil et se coucher de bonne heure. Il convient également de leur aménager un rythme veille/sommeil régulier. La pratique régulière d'une activité physique conditionne la qualité et la quantité de sommeil : endormissement plus rapide, réveils nocturnes moins fréquents, sommeil davantage réparateur, durée de sommeil augmentée, vigilance accrue durant la journée, etc.