Piloté par la Direction de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme, le projet portant «mise en lumière» des boulevards et édifices publics continue. La prochaine étape prendra en charge les édifices et le front de mer. Des opérations similaires ont été concrétisées au TNA, à la mosquée Ketchaoua et dans le jardin de la DGSN. Le «plan lumière d'Alger» est encore à l'ordre du jour de la Direction de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme de la wilaya. Le projet consiste actuellement en «la mise en lumière des édifices publics et du front de mer». Initialement, la Direction de l'urbanisme devait annoncer les noms des entreprises qui prendront en charge cette opération le 25 octobre dernier. Le jour même, il a été décidé de reporter au 2 novembre prochain la cérémonie portant ouverture des plis. Le communiqué rendu public par la direction n'a pas expliqué les raisons du prolongement des délais de dépôt des offres. Tout compte fait, l'idée est de mettre en évidence, par des jeux de lumière, les édifices qui se trouvent le long des boulevards Zighout Youcef et Che Guevara qui relèvent des communes d'Alger-Centre et de La Casbah. C'est en fait à ce niveau que se situent les sièges de l'APN, du Conseil de la nation et de plusieurs banques publiques. La réalisation des travaux s'avère un peu compliquée du fait que les immeubles se situant sur cet important axe du cœur de la ville connaissent actuellement des travaux de réhabilitation des façades. En fait, les façades de l'hôtel Aletti (Essafir) sont en cours de toilettage au même titre que d'autres immeubles à usages d'habitation. La mise en lumière des édifices publics, culturels et historiques a commencé depuis un certain temps. L'opération a déjà été menée à termes par exemple au niveau du square port Saïd, plus précisément au siège du Théâtre national algérien (TNA). La mosquée Ketchaoua, dans La Basse-Casbah a été aussi mise en lumière malgré sa fermeture, depuis août 2008, pour des travaux de réhabilitation. L'opération la plus réussie est probablement celle réalisée dans le jardin de la DGSN, commune de Bab El Oued, qui n'est pas ouvert au public. La mise en lumière du jardin, durant la nuit, lui a conféré un charme particulier qui attire les regards. En parallèle, d'autre édifice, et non des moindres, ne sont pas enjolivés avec des lumières. A la nuit tombée, ils sont presque invisibles. C'est le cas surtout du siège de la Grande-Poste d'Alger-Centre. Malgré son importance et son emplacement, l'édifice n'est pas encore mis en évidence et l'éclairage public accentue son isolement dès les premières heures du soir. A une centaine de mètres, le siège est difficile à distinguer.