Le manque de moyens de transport au niveau du village Oumadhène est un cauchemar qui n'en finit pas. Au fil des années, il se complique davantage à telle enseigne que tout déplacement est synonyme d'un véritable parcours du combattant. Situé entre les deux villes côtières, 20 km à l'ouest d'Azeffoun et 20 km à l'est de Tigzirt, le village vit un isolement qui ne dit pas son nom. Les habitants de ce village éprouvent toutes les peines de monde pour regagner l'une de ces deux villes, d'autant que nombreux sont ceux qui y travaillent et ceux qui y suivent leurs études. Le problème du manque de transport se pose avec acuité, en particulier en début et en fin de semaine. Même si une ligne de transport existe vers la ville de Tigzirt, le transport se fait toujours rare. Il faut attendre des heures à l'arrêt pour enfin voir un bus ou un fourgon de transport arriver. Pour rallier Azeffoun, chef-lieu de la commune dont dépend administrativement le village Oumadhène, c'est une autre histoire. Pas de ligne de transport. La plupart des voyageurs ne doivent leur salut qu'à l'autostop. C'est un véritable calvaire que vivent les habitants de ce patelin, surtout pour ceux qui ne possèdent pas de véhicule. Heureusement que les lycéens de ce village, bénéficient de l'internat au niveau des deux lycées de Tigzirt. Autrement, les conséquences de cet isolement seraient plus dramatiques encore.