«Plus de 170 000 véhicules ont été interdits à la circulation d'une manière définitive durant les cinq dernières années précédant 2009», a affirmé une source au sein de l'Etablissement de contrôle technique automobile (Enacta). Ces dires viennent en confirmation avec les allégations de Mohamed Laghieb, directeur de l'Enacta, qui avait indiqué sur les ondes de la Chaîne III que «178 000 véhicules ont été interdits à la circulation». Sur un parc automobile de 2,2 millions d'automobiles, plus d'un million ont fait l'objet de contrôle technique, avance-t-on. Les véhicules contrôlés ont été mis en circulation à différentes dates. Les voitures immatriculées durant l'année 2008 doivent, à compter de janvier 2010, passer sous les loupes des contrôleurs techniques. A titre d'exemple, «une voiture, dont la carte grise indiquant mars 2008 comme commencement de sa mise en circulation doit être contrôlée en mars 2010, et ainsi de suite», a-t-on expliqué. Par ailleurs, les contrevenants seront pénalisés en cas de non-respect de la réglementation en matière de contrôle technique. Il s'agit d'un amende comprise entre 20 000 à 50 000 DA, d'une peine de prison allant de 2 à 6 mois ferme ou du retrait du permis de conduire pour une durée d'une année ou son annulation en cas de récidive. Les procédures de contrôle technique répondent à la loi adoptéele 10 février 1987 relative à l'organisation, la sécurité et la police de circulation, et concernent les véhicules dont la mise en circulation a commencé depuis deux ans. Les véhicules concernés par le contrôle technique sont les voitures de tourisme, les véhicules de transport en commun de personnes, les véhicules de transport de marchandises, les taxis, les véhicules d'auto-écoles, les véhicules de transport de matières dangereuses, les ambulances et les véhicules de dépannage. D'autre part, les coûts de l'opération de contrôle technique ont été évalués à 2 milliards DA à l'Enacta. Ce sont en tout 10 millions de visites qui ont été effectuées au niveau des agences de contrôle technique agréees par le ministère de tutelle, celui des Transports entre autres. 400 000 véhicules doivent être réparés dans un délai plus relativement court.