Diplômé de l'Ecole nationale d'administration, il est cadre supérieur au ministère de la Culture durant de longues années. Membre du Conseil national économique et social, professeur du patrimoine culturel, il est aussi producteur d'émissions de télévision. Il a été président du Conseil national de la musique et commissaire général du Festival national de la chanson chaâbi, dont il a été le principal initiateur. Chanteur chaâbi, Abdelkader a, à son actif, plusieurs ouvrages consacrés principalement au patrimoine comme Les grandes figures de l'art musical en Algérie, L'oeuvre réunie d'El Boudali Safir, Histoire de Mostaganem, La troupe artistique du FLN (1958-1962), Constantine (2005) ou encore Mahboub Bati l'artiste et la légende (2006). Il est à l'origine des coffrets consacrés aux maîtres de la chanson algérienne et qui contiennent, en CD, les principales œuvres d'El Anka, Guerouabi, Ahmed Wahbi… Dans cet entretien, Bendamèche nous parle de la situation de la musique algérienne et de ses projets. En tant que commissaire général du Festival culturel national de la chanson chaâbi, pouvez-vous parler du stade de préparation de la prochaine rencontre et du nouveau que vous envisagez entreprendre ? Nous nous sommes attelés, l'ensemble des membres du comité directeur et moi-même, au travail de préparation de l'édition prochaine dès la clôture de l'édition précédente. Tout de go, je vous dirai que la finale de la 5e édition de notre Festival aura lieu du 25 au 31 août 2010 au théâtre national Mahieddine Bachetarzi. Ce magnifique lieu nous reçoit depuis la première édition organisée en octobre 2006. Tant le public que les candidats participants, les organisateurs et les partenaires se sont habitués à cet espace mythique de la culture nationale. La finale est l'aboutissement de quatre étapes qui sont : 1. L'envoi, le 1er février 2010, à travers le territoire national, d'une fiche de participation. Ce document doit être signé par le candidat lui-même et transmis au Festival (BP 391, place 1er Mai, Alger) avant le 30 avril 2010. 2. L'organisation des castings de wilaya (mai 2010) en fonction des demandes de participation. Cette étape se déroule généralement à Alger, Mostaganem, Chlef, Mascara, Tizi Ouzou, Béjaïa, Sétif, Béchar, Jijel, Constantine, Annaba, Skikda et Souk Ahras. 3. La tenue de trois demi-finales qui auront lieu au théâtre Fadéla Dziriya d'Alger du 29 au 31 juillet 2010, à la maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki de Mostaganem , du 22 au 24 juillet 2010, et au Théâtre municipal de la ville de Sétif du 15 au 17 juillet 2010. 4. Ces trois rencontres donneront les 21 candidats qui animeront la finale d'Alger du 25 au 31 août 2010. Quelle est la nouveauté de cette 5e édition ? Si le programme pédagogique initié l'année dernière a été une nouveauté par rapport aux autres éditions, la 5e édition sanctionnera, par l'obtention d'une note, la participation et l'attention du candidat, durant la série de conférences tenue dans ce cadre . Cette note comptera pour le résultat final. S'ajoutera également une autre note obtenue par une prestation du candidat dans le cadre d'un programme d'environnement. En effet, durant les cinq jours de compétition, les candidats se produiront, une fois chacun, en dehors du plateau central du théâtre Mahieddine Bachetarzi. En fait, la 5e édition s'élargira aux grandes agglomérations comme Cheraga, Bab El Oued, Hussein Dey, Belouizdad et Bouzaréah à titre d'illustration. C'est une vaste opération d'animation de la capitale qui est recherchée. Quelles seront les personnalités honorées ? Cheikh Khalifa Belkacem (décédé en 1951), cheikh el hadj Boudjemâa El Ankis et cheikh Maâzouz Bouadjadj parmi les personnalités vivantes. Vous avez réalisé plusieurs ouvrages sur la musique algérienne, avez-vous des projets dans ce domaine ? Je continue logiquement à publier en 2010. Un quatrième tome de l'Anthologie des grandes figures musicales en Algérie, une série qui compte cinq volumes que j'ai commencée En tant que commissaire général du Festival culturel national de la chanson chaâbi, pouvez-vous parler du stade de préparation de la prochaine rencontre et du nouveau que vous envisagez entreprendre ? Nous nous sommes attelés, l'ensemble des membres du comité directeur et moi-même, au travail de préparation de l'édition prochaine dès la clôture de l'édition précédente. Tout de go, je vous dirai que la finale de la 5e édition de notre Festival aura lieu du 25 au 31 août 2010 au théâtre national Mahieddine Bachetarzi. Ce magnifique lieu nous reçoit depuis la première édition organisée en octobre 2006. Tant le public que les candidats participants, les organisateurs et les partenaires se sont habitués à cet espace mythique de la culture nationale. La finale est l'aboutissement de quatre étapes qui sont : 1. L'envoi, le 1er février 2010, à travers le territoire national, d'une fiche de participation. Ce document doit être signé par le candidat lui-même et transmis au Festival (BP 391, place 1er Mai, Alger) avant le 30 avril 2010. 2. L'organisation des castings de wilaya (mai 2010) en fonction des demandes de participation. Cette étape se déroule généralement à Alger, Mostaganem, Chlef, Mascara, Tizi Ouzou, Béjaïa, Sétif, Béchar, Jijel, Constantine, Annaba, Skikda et Souk Ahras. 3. La tenue de trois demi-finales qui auront lieu au théâtre Fadéla Dziriya d'Alger du 29 au 31 juillet 2010, à la maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki de Mostaganem , du 22 au 24 juillet 2010, et au Théâtre municipal de la ville de Sétif du 15 au 17 juillet 2010. 4. Ces trois rencontres donneront les 21 candidats qui animeront la finale d'Alger du 25 au 31 août 2010. Quelle est la nouveauté de cette 5e édition ? Si le programme pédagogique initié l'année dernière a été une nouveauté par rapport aux autres éditions, la 5e édition sanctionnera, par l'obtention d'une note, la participation et l'attention du candidat, durant la série de conférences tenue dans ce cadre . Cette note comptera pour le résultat final. S'ajoutera également une autre note obtenue par une prestation du candidat dans le cadre d'un programme d'environnement. En effet, durant les cinq jours de compétition, les candidats se produiront, une fois chacun, en dehors du plateau central du théâtre Mahieddine Bachetarzi. En fait, la 5e édition s'élargira aux grandes agglomérations comme Cheraga, Bab El Oued, Hussein Dey, Belouizdad et Bouzaréah à titre d'illustration. C'est une vaste opération d'animation de la capitale qui est recherchée. Quelles seront les personnalités honorées ? Cheikh Khalifa Belkacem (décédé en 1951), cheikh el hadj Boudjemâa El Ankis et cheikh Maâzouz Bouadjadj parmi les personnalités vivantes. Vous avez réalisé plusieurs ouvrages sur la musique algérienne, avez-vous des projets dans ce domaine ? Je continue logiquement à publier en 2010. Un quatrième tome de l'Anthologie des grandes figures musicales en Algérie, une série qui compte cinq volumes que j'ai commencée en 2003. Je produirai également au cours de cette nouvelle année un livre sur cheikh Mohamed El Badji. Un second tome du recueil El Mouhim fi diwan chiîr el melhoun (recueil de poésies populaires). Quels sont les titres réalisés cette année 2009 ? Mes publications sont désormais prises en charge par l'ENAG, laquelle a réalisé 7 titres durant le second semestre 2009 qui sont Cheikh El Hadj Abdelkrim Dali - vie et œuvre, Florilège, ou l'œuvre d'El Boudali Safir réunie, Les grandes figures de l'art musical algérien Tomes 1, 2 et 3, El Mouhim fi diwan chiîr el melhoun (recueil de poèmes populaires) tome 1, Mahboub Bati-La légende d'un artiste, réédition enrichie. On constate ces derniers qu'après Mahboub Bati, qui a apporté du nouveau dans la musique chaâbi, les jeunes chanteurs font surtout des reprises, qu'en pensez-vous ? C'est vrai que Mahboub Bati durant les années 70 a mis la barre très haut. Son génie a supplanté tous ses congénères. Mais il faut noter que l'époque actuelle se caractérise par le piratage à ciel ouvert et la facilité de production par des moyens techniques de pointe qui limitent l'esprit humain de création. Pourquoi à votre avis il n'y a que le raï qui a pu sortir des frontières ? On vit aujourd'hui un vrai déclin de ce type de chanson, qui a vécu ses heures de gloire durant environ une vingtaine d'années (1984 - 2004). Comme dit l'adage populaire «Chassez le naturel il revient au galop». Mais il faudrait que j'ajoute que la musique algérienne a toujours traversé plus au moins les frontières nationales, je vous cite Mohamed Iguerbouchene, El Hadj Rabah Deriassa, Noura, Saloua, Idir, Souad Massy, Dahmane El Harrachi, Akli Yahiatène, Kamel Hamadi, Djamel Badri, Takfarinès et tant d'autres. La plupart de nos chanteurs composent eux-mêmes la musique et les paroles, ne pensez-vous pas que c'est la raison essentielle qui n'a pas laissé la chanson algérienne évoluer ? Certains de nos artistes composent eux-mêmes parfois par suffisance, sinon par manque de modestie. Ils ne sont pas très nombreux les vrais artistes qui ont la capacité et la qualité de tout faire eux-mêmes. Le travail dans la chanson fait intervenir généralement 3 personnalités autour de l'interprète, il s'agit de l'auteur du texte, du compositeur et de l'arrangeur, nonobstant le ou les musiciens qui font partie intégrante du produit. Mais c'est le marché qui, tôt ou tard, déterminera la vraie chanson et son efficience auprès du public auditeur. Pratiquement aucun film n'a été réalisé sur un chanteur algérien. Quels sont à votre avis les chanteurs qui méritent d'être consacrés par ce moyen audiovisuel important ? Nous pouvons citer quand même Rachid Kcentini et Mohamed Iguerbouchene qui ont été réalisés par le réalisateur Boualem Aïssaoui, il y eut récemment Hnifa. La télévision nationale s'est donné cette mission de réalisation de ces produits durant de longues années. Il y a beaucoup de personnalités que je pourrais citer sans me tromper : Mahieddine Bachetarzi, Mohamed El Kamel, cheikh el hadj M'hamed El Anka, cheikh Aïssa El Djermouni, cheikh Hamada, cheikh Abdelkader El Khaldi, cheikh el hadj Abdelkrim Dali, cheikh El Hasnaoui, Slimane Azem, Khaled, Aït Menguellet, Matoub Lounès, Fadéla Dziriya, cheikha Tetma, Warda El Djazaïriya, Ahmed Wahby, cheikh el hadj El Hachemi Guerouabi, cheikh el hadj Boudjemâa El Ankis, cheikh Amar Zahi, cheikh El Fergani, Mahboub Bati, cheikh Mohamed El Badji, Othmane Baly, Ray Malek, etc. Leurs œuvres et leurs itinéraires doivent faire valablement l'objet d'un produit de cette nature.