La période d'acquittement obligatoire de la vignette automobile pour l'année 2010 s'est achevée le 31 mars. En vente depuis le premier mars, ce document était disponible auprès des receveurs d'impôts et des bureaux d'Algérie Poste aux mêmes tarifs appliqués l'année précédente. Les guichets des structures de vente ont ainsi été envahis jusqu'à la dernière minute par les automobilistes. Mais on dénombre beaucoup de retardataires. C'est le constat que nous avons fait, hier, au niveau de la recette des impôts de la rue Larbi Ben M'hidi, Alger-Centre. Le receveur a signalé que durant la journée du jeudi, dimanche et lundi (hier), «nous avons eu rush plus important que durant la période légale». Du 1er au 31 mars, quatre carnets de 50 vignettes de différents montants ont été vendus, alors que rien que pour la journée du dimanche, deux carnets et demi ont été vendus, soit 150 vignettes d'un montant de 1000 DA. La seule explication fournie par les clients porte sur le fait qu'ils ignoraient que la vente de la vignette avait commencé au mois de mars alors que d'habitude elle se fait en mois de mai. Les retardataires ayant dépassé les délais sont pénalisés d'une majoration de plus 50% du tarif de la vignette. Et de 150% s'ils ont été verbalisés par les services de police ou la gendarmerie nationale pour non achat de la vignette et défaut d'affichage. Il est notamment porté à la connaissance des citoyens n'ayant pas acquis le document qu'en ce moment, la vignette est vendue seulement au niveau des recettes des impôts. Interrogé sur l'indisponibilité de la vignette à 1000 DA, notre interlocuteur a effectivement affirmé que cette vignette était introuvable dan certains point de vente. La raison est qu'on n'a pas imprimé assez d'exemplaires. De plus, il a précisé que les vignettes les plus sollicitées sont celles d'un montant de 1000 et 1500 DA, ce qui a d'ailleurs créé un déséquilibre entre l'offre et la demande. «Nous avons remarqué une tension perceptible sur les vignettes estampillées d'une valeur de 1000 et 1500 DA, autant dire celles qui concernent plus de 60% du parc auto algérien», estime le responsables de recettes.