Les Lions du Chélif, qui retrouvent leur meilleur niveau en cette fin de parcours, veulent briller à nouveau, mais cette fois-ci en Coupe d'Algérie, où ils veulent à nouveau goûter à la joie que procure ce trophée. Pour ce faire, ils doivent avant tout se débarrasser d'un os nommé ESS et de surcroît qui évoluera à domicile devant ses fans. En sa qualité d'entraîneur sage, Ahmed Slimani sait que la mission de ses poulains sera des plus précoces mais possible. De cet important rendez-vous, il nous livre ses impressions quelques heures seulement avant son déroulement. On ne peut pas dire que vous avez été gâté par le tirage, n'est-ce pas ? C'est la loi du football et le hasard qui ont fait que nous allons jouer contre l'Entente et à Sétif même. Autant le tirage au sort nous a été favorable aux tours précédents, autant cette fois il nous a mis aux prises avec un grand du championnat national et un spécialiste en la matière, en l'occurrence l'ESS. Ce sera donc un match extrêmement difficile pour nous dans la mesure où l'adversaire jouera sur son terrain et devant son public. A quelques heures seulement du match, comment appréhendez-vous ce rendez-vous ? Je n'en doute, il sera difficile, acharné et très disputé autant pour nous que pour nos adversaires car on ne se présentera pas ce soir sur le terrain en victime expiatoire. Certes il sera vraiment difficile à négocier. Je m'attends à un grand match car celui-ci n'est jamais gagné à l'avance, surtout quand il s'agit de Coupe d'Algérie. Votre mission paraît des plus complexes et très difficile ? Oui, comme déjà mentionné, notre adversaire est un gros calibre qui a l'avantage en plus d'évoluer ce soir à domicile et devant ses nombreux supporters. Un atout de taille auquel il va falloir faire face. Mais bon, cela ne diminue en rien à notre détermination et nous nous battrons jusqu'au bout. Un dernier mot... Ce qui m'inquiète le plus et avec tout le respect que je dois à l'ESS c'est surtout l'absence de deux de nos meilleurs attaquants blessés, à savoir Mohamed Messaoud et Paul Biyaga. Néanmoins, on ira à Sétif pour jouer à fond nos chances et, pourquoi pas, revenir avec le billet qualificatif. Nous connaissons bien notre adversaire et nous saurons comment le contrer, même à domicile.