Trois morts et huit blessés évacués dans état jugé grave. Tel est le bilan d'un terrible accident de la route survenu en fin de semaine sur la RN88, au point faisant jonction entre les localités d'Oued Rechache et El Mahmel dans la wilaya de Khenchela. Les victimes, à en croire des témoins, étaient à bord de trois véhicules légers de marque 206, 406 et Touareg, roulant à vive allure dans un cortège nuptial. La première voiture transportant la jeune mariée ainsi que d'autres personnes a été percutée de plein fouet par un poids lourd venant à contresens. Le drame ne s'est pas arrêté là. Nombre de voitures du même cortège se sont alors violemment téléscopées, faisant ainsi ce bilan macabre. 4 des victimes, dont la jeune mariée qui se trouve actuellement sous surveillance médicale intensive, ont été évacuées vers le CHU de Batna. Une enquêté a été ouverte par les éléments de la gendarmerie d'Ouled Rechache pour les causes de ce drame qui a transformé la joie en deuil. Soulignons que cet accident intervient quelques heures après celui ayant eu lieu sur la RN100 ayant fait au moins 13 blessés. En effet, un bus de transport de voyageurs desservant la ligne Ain M'lila-Harmlia est entré en collision frontale avec un véhicule léger de marque Chevrolet. Les victimes, ajoutent des sources concordantes, âgés de 5 à 65 ans, ont été évacuées vers les urgences de l'hôpital Slimane Amirat de Ain M'lila. Quelques jours avant, un autre est survenu au lieudit Bouhafes, région montagneuse située au sud de Batna. La violence du choc a fait, selon le triste bilan, deux morts et au moins trois blessés parmi les six occupants d'un fourgon roulant à vive allure. Selon des sources concordantes, les victimes dont l'âge varie entre 20 et 30 ans et tous originaires de Djemorah, étaient en état d'ébriété. L'un d'eux, M. T., est très connu dans les milieux douteux. Le véhicule transportant les victimes a chuté à une centaine de mètres dans la rivière traversant les localités du sud-est de Batna. Vraisemblablement, aucune mesure incitative, persuasive, dissuasive ou même répressive appliquée par les autorités publiques n'est en mesure de mettre un terme à l'hécatombe. Telle est la réalité bien amère.