La marque japonaise Hino, dont les véhicules sont distribués par Toyota en Algérie, a organisé dans la soirée de lundi dernier la cérémonie de lancement d'un nouveau modèle, le Hino 300 Dutro. Les responsables de Toyota ont saisi l'occasion pour se prononcer sur leur projet de fabrication de véhicules industriels. «Ayant fait preuve de sa durabilité et de sa fiabilité, le Hino 300 Dutro répondra aux besoins exprimés par les Algériens dans ce segment», a affirmé le PDG de Toyota Algérie, Noureddine Hassaim. La commercialisation de Hino 300 Dutro s'accompagnera, également, de la vente des gammes 600 et 700. M. Hassaim a indiqué que «le Dutro remplacera le Delta, puisque la production de ce dernier a cessé». Le modèle Dutro 2,5 T est cédé au prix de 2 300 000 DA TTC. Le Dutro 3,5 T sera quant à lui vendu à 2 070 000 DA TTC et le Dutro 4,5 T à 2 240 000 DA TTC. Pour M. Hassaim, «nous sommes convaincus que le Dutro 300 relèvera le défi, même mieux que le Delta». La direction table sur la vente de 1000 unités d'ici à 2011. M. Hassaim a ajouté que Hino a réfléchi à mettre en place une usine, mais qu'elle soit d'assemblage, de montage ou autre, la question n'a pas encore été tranchée. «Certes, le marché est favorable, mais les milieux d'investissement nécessitent d'être plus favorables, les décisions économiques ne sont pas tout à fait claires», a tenu à préciser le patron de Toyota, ajoutant en ces termes «le montage local en CKD est une idée qui reste d'actualité pour nous. Nous sommes au stade d'étude et de réflexion». Le Pdg de Toyota Algérie a indiqué également que «malgré les mesures contraignantes de la loi de finances complémentaire 2009, les ventes restent en hausse». Selon le bilan présenté par le premier responsable de la marque japonaise, 28 000 véhicules ont été vendus en 2009 tous types confondus se positionnant à la troisième place. Une baisse a été constatée, puisque en 2008, le chiffre était de 36 000 unités commercialisées. «Cette baisse est imputée à la crise économique mondiale», a expliqué l'interlocuteur. L'ambassadeur du Japon Kamitani Takeshi a souhaité, de son côté, l'intégration de l'Algérie à l'Organisation mondiale de commerce (OMC) «pour lever les difficultés commerciales existantes entre l'Algérie et le Japon», tout en indiquant au passage que «l'Accord d'association signé avec l'UE pénalise les produits japonais».