Le recours aux campagnes d'information et de sensibilisation contre les dangers que représente le scorpion ainsi que l'organisation d'opérations de collecte de cet animal constituent inévitablement l'un des procédés nécessaires pour une lutte efficace. En effet, pas moins de 52 piqûres mortelles sur 51 000 avaient eu lieu en 2009, et ce, à l'échelle nationale. Selon des statistiques exposées présentées récemment, on constate un recul sensible du nombre de décès par rapport aux années précédentes, surtout en 1999 où 149 cas de décès ont été enregistrés. Il est précisé que le coût quotidien de la prise en charge d'une seule victime de scorpion varie entre 5000 et 10 000 DA. D'où la nécessité de la création d'un centre de lutte qui aura à travailler en coordination avec l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA), le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ainsi que les autres organismes et associations activant dans le même domaine. Il y a lieu de noter qu'à l'échelle nationale, Biskra occupe la deuxième position en termes d'envenimation scorpionique après Oued Souf, région où le scorpion sévit le plus. Première victime à Barika Un jeune de 20 ans est décédé cette fin de semaine à l'hôpital Mohamed Boudiaf de la ville de Barika. Le défunt, originaire de Dghamna, un hameau relevant de la commune de Abdelkader Azil, a été piqué par un scorpion, ce qui a nécessité son admission à la polyclinique de Ouled Amar. Des suites de la dégradation de son état de santé, la victime a été transférée vers l'hôpital de Barika où elle a rendu l'âme. Rappelons que les scorpions qui prolifèrent dans la région de Barika sont qualifiés des plus dangereux. 4 personnes en sont mortes l'été dernier. Une semaine avant le décès de ce jeune, 13 cas de piqûres ont été enregistrés dans la même région, a-t-on appris de sources hospitalières.