La baisse du prix du sucre à l'échelle mondiale a eu des répercussions positives sur notre pays. Ainsi, après avoir frôlé les 100 DA le kilo, le sucre est cédé actuellement à 80, voire 75 DA le kilo. Une baisse qui a été accueillie favorablement pas le citoyen lambda et les professionnels de l'industrie de la confiserie, boissons et autre pâtisseries. Aliment indispensable au consommateur, le sucre occupe une place importante dans la structure des importations avec une facture de plus de 500 millions de dollars en 2009. La flambée du sucre a provoqué la hausse des autres produits agroalimentaires sur le marché algérien, à l'exemple des boissons. Mais depuis la baisse des cours mondiaux, les prix se sont stabilisés, voire accusé une relative baisse. Une virée dans les cafétérias et pâtisseries d'Alger nous a permis de relever que les prix sont en recul. «Le sucre a frôlé les 100 DA il y a quelques mois, mais actuellement son prix a baissé, il est cédé à 80 DA le kilo chez les marchands de gros», a souligné un gérant d'une pâtisserie. «Le sucre pour nous est la matière première et je peux vous dire que 80% de notre capital est injecté dans ce produit et la moindre hausse de son prix est constatée et ressentie. Pour ce qui est de cette période, je peux vous assurer que son prix est stable, sinon on vendrait plus cher nos gâteaux», a-t-il ajouté. Interrogé sur une éventuelle hausse de ce produit au mois sacré du Ramadhan, puisque les recettes ramadhanesques sont faites avec d'énormes quantités de sucre, le pâtissier a indiqué : «on attendra pour voir, mais vu le marché mondial qui est stable, nous espérons une autre baisse du sucre pour les mois à venir, sinon une stagnation». Quant au café, le prix de la tasse est toujours à son prix habituel, soit 20 DA. Mohamed, propriétaire d'une cafétéria au cœur d'Alger, nous explique : «Pour l'instant, le prix du café est stable et je ne vous cache pas que le prix d'une tasse ne doit pas dépasser les 15 DA, mais j'avoue en parallèle que la dernière hausse du prix de ce produit a anéanti quelque peu les cafétérias». Reste que certains salons de thé pratiquent des prix hors normes, mais là «le client ne paye pas sa tasse de café mais le luxe et le confort qu'offre ce salon». En tout état de cause, le prix du sucre et du café restent bon marché et le souhait du citoyen est le maintien, ou pourquoi pas, la baisse des prix.