Les enseignants contractuels se retrouvent encore une fois lésés dans le déroulement des concours de recrutement organisés par le ministère de l'Education nationale. Encore une fois, les contractuels de l'éducation ne bénéficieront pas de bonification, autrement dit de points supplémentaires, lors des examens de recrutement de ce début d'année. Les certificats de travail qui permettent aux contractuels de justifier d'une certaine expérience dans le domaine ne sont pas acceptés dans les dossiers de candidature qui sont déposés actuellement auprès des directions de l'éducation, et dont le dernier délai de dépôt, qui était fixé pour le 20 de ce mois, a été prorogé à aujourd'hui. C'est ce que nous avons appris auprès de quelques enseignants contractuels qui disent que «toutes les directions de l'éducation à travers le pays n'ont pas accepté les certificats justifiant d'une quelconque expérience dans le domaine dans les dossiers de candidature». Pourtant, le ministre Boubekeur Benbouzid a bien signifié que le facteur expérience sera pris en compte dans les examens de recrutement, en ce sens où les contractuels verront leur moyenne aux examens de recrutement s'élever par l'ajout de points relatifs à l'expérience du candidat. Mais la réalité est autre pour les quelque 30 000 contractuels qui continueront à faire avec les moyens de bord. En guise de rappel, il faut savoir que les enseignants contractuels voient leurs contrats s'arrêter à chaque fin d'exercice scolaire, ce qui les oblige à s'engager dans leurs postes avec un nouveau contrat en septembre, sans que les congés d'été leur soient rémunérés. Ce qui les a amenés vers un bras de fer avec le ministère de tutelle, les années précédentes. Un bras de fer qui a vu le chef de file des contractuels, à savoir le Conseil national des enseignants contractuels (Cnec), organiser plusieurs sit-in dans la capitale. Ces rassemblements ont été réprimés par les forces de sécurité. Par ailleurs, nous avons essayé durant toute la journée d'hier d'entrer en contact avec Mme Meriem Maarouf mais nos appels sont demeurés vains.