Une mission composée des représentants d'une vingtaine d'entreprises polonaises, en visite depuis deux jours à Alger, a participé jeudi à une rencontre destinée à examiner les opportunités d'affaires et d'investissement entre les deux pays. Organisée par la Confédération algérienne du patronat (CAP) et la Chambre polonaise de commerce, cette rencontre «s'inscrit dans le cadre des initiatives de promotion des relations d'affaires entre l'Algérie et la Pologne», a indiqué le président de la CAP, Boualem M'Rakach. Pour M. M'rakach, cette visite est «une aubaine pour s'entretenir avec les hommes d'affaires du droit des investissements en Algérie à la lumière des mesures instituées par la loi de finances complémentaire 2009 et pour présenter les potentialités et les conditions d'investissement en Algérie». De son côté, le président de la Chambre polonaise de commerce, Andrzej Arendarski, a fait part de l'intérêt des opérateurs économiques de son pays pour les opportunités d'investissements offertes par l'Algérie, particulièrement dans des secteurs comme l'agriculture et l'hydraulique. Cette mission, qui est conduite par le président de la Chambre polonaise de commerce est composée de chefs d'entreprises et d'hommes d'affaires activant dans divers secteurs d'activité économique. Il s'agit principalement des secteurs de l'énergie, de l'industrie aéronautique, automobile, des BTP et infrastructures, des équipements des installations électriques, des services portuaires et maritimes, ainsi que de l'hydraulique et de fabrication des machines agricoles. Durant son séjour en Algérie, qui durera une semaine, la mission polonaise participera dimanche à Alger à un forum d'affaires aux côtés de chefs d'entreprises et d'hommes d'affaires algériens intéressés par l'établissement de liens de partenariat avec les opérateurs polonais. Des rencontres bilatérales entre les représentants des entreprises polonaises et leurs homologues algériens seront organisées tout au long du séjour. Les échanges commerciaux entre les deux pays durant les sept premiers mois de 2010 s'élèvent à 170 millions de dollars, alors qu'en 2009, ces échanges ont atteint 360 millions de dollars, selon M. M'rakach.