C'est dimanche dernier que le nouveau wali de Béjaïa en l'occurrence Hamou Ahmed Touhami a pris ses fonctions officiellement à la tête de la wilaya, et ce, en remplacement de Ali Bedrici qui a été muté à la wilaya de Jijel. Ainsi donc, lors de la petite cérémonie de la passation des consignes qui s'est déroulée avant-hier, le nouveau wali a prôné le développement de la wilaya en s'engageant à faire de son mieux pour permettre à cette dernière de réaliser un meilleur développement possible tout en faisant un constat amer sur les retards que la wilaya accuse dans plusieurs secteurs tels que le raccordement au gaz de ville, la réalisation des routes et autres. Mieux encore, Hamou Ahmed Touhami, qui aura plusieurs défis à relever pour rendre à la wilaya sa place étant donné qu'elle occupe une place stratégique importante dans l'économie nationale, a affirmé que le développement de la wilaya demeure sa première priorité. «Le raccordement au gaz de ville est très faible» Pour cela, il dira : «Je me suis étonné d'apprendre que le taux de raccordement au gaz de ville ne dépassait pas le seuil des 30% alors que la wilaya occupe un place stratégique importante avec notamment le port et l'aéroport. D'ailleurs, je considère que ce taux est très faible par rapport aux capacités de la wilaya qui peut espérer mieux. Je ne vous cache pas que lorsque j'ai quitté la wilaya de Djelfa, le taux de raccordement en ce précieux liquide était de 80%.» Par ailleurs, à son arrivée dans la wilaya, Hamou Ahmed Touhami a constaté que la rentrée scolaire et celle universitaire ont été marquées par des perturbations et surtout des manques qui ont été enregistrés, ce qui l'a poussé à affirmer qu'une telle situation ne devrait pas avoir lieu. A cet effet, il s'est engagé à fournir plus d'effort durant son mandat pour assurer un meilleur développement à la wilaya. Le développement local, la priorité du nouveau wali Ainsi donc, devant le constat fait par lui-même à son arrivée à la tête de la wilaya et surtout avec les problèmes auxquels la wilaya est confrontée notamment en ce qui concerne le développement local, il est clair aujourd'hui que le premier défi qui attend le nouveau wali est de régler les différents problèmes que vivent les citoyens quotidiennement. D'ailleurs, il y a quelques mois, nous avons constaté que les citoyens des différentes localités ne trouvent pas d'autres moyens de réclamer des projets dans le cadre de développement local que de recourir à des actions de rue, avec la fermeture des routes, des sièges des APC et autres. C'est ce que le nouveau wali semble avoir bien pris en considération en s'engageant à trouver des solutions à tous les problèmes évoqués par la population locale.