Les habitants de la cité AADL d'El Achour n'ont pas encore droit au gaz de ville. Depuis l'occupation de la cité, ils continuent d'utiliser le gaz butane. Aux habitants qui se sont adressés à la direction de l'AADL et aux élus de l'APC, on a déclaré que c'était «la mission de Sonelgaz». De son côté, Sonelgaz leur a promis de régler le problème «prochainement». Les habitants de la cité AADL d'El Achour (commune de Draria) réclament leur raccordement au réseau de distribution de gaz naturel. Selon les habitants rencontrés sur les lieux, leurs réclamations n'ont pas encore trouvé une oreille attentive. «Nous n'avons jamais cessé de réclamer à l'APC et aux services de l'AADL de régler ce problème», a déclaré un riverain. Au niveau de l'AADL, la réponse aurait été toujours la même : «C'est la mission de Sonelgaz.» En revanche, au niveau de Sonelgaz on leur déclare à chaque fois que le problème sera réglé «prochainement». «Un refrain que les résidants ont l'habitude d'entendre», s'indigne un habitant de la cité. En attendant la prise en considération de leurs doléances, les habitants de la cité AADL continuent de s'approvisionner en bouteilles de gaz. Ces plaignants n'ont pas manqué de déplorer l'irrégularité de la distribution du gaz butane, notamment en hiver. Cette situation oblige certains à parcourir des kilomètres afin d'acquérir la fameuse bouteille de gaz. «Je suis obligé de me déplacer jusqu'à Draria», a déploré un habitant du quartier en question avant d'ajouter que le prix exorbitant de la bouteille pèse sur les ménages à faible revenu. Ceux-ci déboursent 200 DA pour une bouteille de gaz butane dont l'usage ne dépassera pas une semaine. Concernant l'environnement extérieur, l'éclairage public fait encore défaut dans ce quartier, et la cité sombre dans l'obscurité totale à la tombée de la nuit. Un état de fait qui expose les habitants du quartier en question à une recrudescence des vols et des agressions. Cette insécurité est à l'origine des plaintes des citoyens qui n'ont pas hésité à signaler ce problème aux responsables de leur APC qui, selon les riverains, «tardent à réagir».