La sélection nationale olympique a conclu, jeudi, son programme de préparation concocté par son staff technique lors de la trêve hivernale. L'EN a disputé, mercredi à Sidi Moussa, son dernier match amical avant le rendez-vous officiel et capital du 26 mars prochain contre Madagascar, pour le compte des éliminatoires des Jeux olympiques 2012 de Londres. Les poulains de Azeddine Aït Djoudi ont donné la réplique aux Sénégalais qu'ils ont battus sur le score de 3 buts à 2. Les trois buts ont été inscrits par l'attaquant émigré Mohamed Chalali, qui avait rejoint le groupe lundi passé. Chalali revient en force chez les Verts avec lesquels il ne s'est pas produit depuis le match amical contre le Qatar à Koléa, où il avait également été l'artisan de la victoire du onze national face à son homologue qatarie. Le second joueur émigré convoqué pour cet ultime stage hivernal, Youcef Touati en l'occurrence, a fait, lui, mercredi dernier, sa première sortie avec l'EN, sans parvenir à briller. L'entraîneur national ne cache pas sa satisfaction du travail accompli depuis son arrivée aux commandes de cette sélection olympique. «On a bien travaillé, surtout durant cette trêve où on a programmé trois stages. On a joué une dizaine de matches qui nous ont permis d'avancer dans notre préparation. Notre équipe ne cesse de progresser. On essayera de peaufiner notre préparation, de parfaire nos automatismes et de combler nos lacunes lors des trois ou quatre stages prévus avant le match officiel contre Madagascar», dira Aït Djoudi qui est toujours à la recherche d'un meneur de jeu. «Il nous manque un leader au milieu et des informations sur les Malgaches» «Il nous manque un leader au milieu du terrain. J'espère qu'on en trouvera un d'ici peu, sinon on va compter sur nos acquis», souligne le jeune technicien, en quête également de renseignements sur le premier adversaire de ses troupes en mars prochain, à savoir la sélection du Madagascar. «On n'a pas assez d'informations sur les Malagaches qu'on doit prendre très au sérieux. Il faut qu'on soit très vigilants», lance Aït Djoudi quelque peu contrarié aussi par l'état d'esprit de ses joueurs et leur aptitude à gérer la pression. «Nos joueurs changent d'attitude et de caractère à chaque fois que je les libère. Je les récupère toujours avec un autre état d'esprit. J'espère, en tout cas, les voir jouer tous dans leurs clubs à la reprise du championnat», résume-t-il.