Hier, de nombreux citoyens désirant faire des retraits de liquidités au niveau de la poste de la ville de Draâ El Mizan ont été contraints de rentrer bredouille. En effet, le manque de liquidités vient une fois encore faire des remous au sein des usagers d'Algérie Poste. Notons que ce problème est récurrent et les responsables du secteur tardent à l'endiguer de manière définitive au moment où le citoyen ne sait plus comment faire face aux multiples dépenses quotidiennes. Selon un fonctionnaire de la poste, l'argent se fait rare et même le distributeur automatique de billets de banque (DAB) n'est pas alimenté, ce qui a créé d'interminables chaînes à l'intérieur du siège de l'agence postale et une cacophonie à l'intérieur. De ce fait, les détenteurs d'un compte CCP ne savent plus à quel saint se vouer afin de voir la fin de leur calvaire. Ce manque de liquidités est devenu cyclique ces derniers mois malgré les assurances des services concernés et de la tutelle. Cet état de fait a suscité l'ire et le désarroi des dizaines de citoyens. «Pour faire un simple retrait il faut faire des va-et-vient entre les agences postales de la région. C'est aberrant et inacceptable. Je travaille quotidiennement et normalement samedi doit être un jour de repos, mais je me retrouve chaque fin de mois dans la même situation. Les DAB ne fonctionnent pas, et l'absence de liquidités est légion. A chaque fois, c'est la même histoire qui revient», nous dira un fonctionnaire. Cette situation n'est pas propre à Draâ El Mizan. Bien au contraire, de nombreuses localités vivent le même phénomène et encore une fois c'est toujours les usagers qui sont pénalisés au plus haut point. Suite à ces pénuries de liquidités, c'est la recette principale de la ville de Tizi Ouzou qui connaît des pics d'affluence. Tout le monde converge en effet vers la recette principale pour faire des retraits, et la pression est très forte en cette fin de mois, période à laquelle sont versés les salaires, les pensions, etc.