Le président de l'USM El Harrach, Mohamed Laïb, veut offrir un second sacre à son club, cette année, après le titre de champion d'Algérie en 1998. Le boss harrachi, qui a eu la main heureuse lors du tirage au sort des demi-finales, en tirant son club en premier, y croit même dur comme fer. Il estime que le fait de jouer à domicile contre le tenant du trophée est un signe du destin. «Cette coupe nous est tombée du ciel et on sent qu'elle nous tend les bras. Elle nous tient vraiment à cœur et on la veut», a déclaré, samedi soir, le président de l'USMH sur les ondes de Radio El Bahdja. Les poulains de Charef tiennent à profiter de l'avantage du terrain pour épingler le tenant du trophée, l'ES Sétif, qu'ils ont battu, mercredi, en championnat. «C'est un match totalement indécis, mais avec l'avantage du terrain et du public, notre équipe peut renouveler la performance de mercredi passé et aller en finale pour la troisième fois dans l'histoire du club. Comme dit l'adage, il n'y a jamais deux sans trois. On a gagné nos deux premières finales et on veut la passe de trois», dira le patron de la formation harrachie qui a perdu la dernière demi-finale qu'elle a disputée en 1988 face au CRB, soit l'année d'après son inoubliable sacre de 1987 aux dépens de la JS Bordj Menaïel.