Le secrétaire général du syndicat des douanes algériennes est confiant quant à la prise en charge des revendications des douaniers. Il nous a présenté, hier, un document officiel paraphé par la Centrale syndicale et la direction générale, où «les augmentations de salaires de l'ordre de 73,3% sont entrées en vigueur et auront un effet rétroactif à compter de janvier 2008». Belkacem Cherafa a souligné que «les rappels des salaires qui seront versés aux douaniers en juin seront accompagnés par les versement des 14 primes trimestrielles et auront le même effet rétroactif à compter de janvier 2008». Au sujet des rumeurs sur les faibles augmentations salariales, il a tenu à les infirmer en indiquant à titre d'exemple que la rétribution d'un agent douanier de catégorie 1er échelon, qui percevait 18 000 DA, touchera désormais 27 000 DA, soit une augmentation de 9030 DA, auxquels s'ajouteront des primes individuelles de 5800 DA et d'une prime interne avoisinant les 9000 DA. Les agents douaniers auront des salaires nets de 33 500 DA. Quant aux statuts des cadres et des hauts fonctionnaires à l'image des inspecteurs divisionnaires et contrôleurs, le SG du syndicat a ajouté que «ces derniers percevront respectivement 62 000 DA et 74 000 DA». Il rappellera que «toute la nouvelle grille des salaires est appliquée sur le territoire national au profit des 16 000 douaniers algériens. Pour les douaniers exerçant dans le sud, il relève que «ces derniers percevront des primes de zones fixées par la fonction publique». Interrogé sur les critiques exprimés par des responsables de sections syndicales, sur sa manière de travailler, il a précisé que «les remarques et observations des syndicalistes sont faites à titre individuel. Leurs auteurs ne représentent que leurs personnes et non les douaniers». Il a souligné dans le même contexte que ces syndicalistes «se sont constitués en coordination des sections syndicales lors d'une AG élective en 2010 et cette initiative a été condamnée par la Centrale syndicale et par bon nombre de membres du Conseil fédéral, par le biais d'une correspondance». Toujours dans le même registre, il a ajouté que «ceux qui m'ont signifié leur déception n'ont bénéficié d'aucun soutien de la base. Après l'échec de leurs tentatives de créer une coordination nationale, pour me déstabiliser, ils ont fait appel aux médias.» M. Cherafa a soutenu que le syndicat «a reçu des communiqués de soutien de la part de 17 sections et de 11 membres de la Fédération nationale». Notre interlocuteur précise qu'il existe 3 ou 4 personnes qui sont derrière cette tentative de déstabilisation du syndicat. Elles doivent être traduites devant un conseil de discipline avant la tenue du congrès national, signale-t-il.