L'entraîneur du Jaraaf, Lamine Dieng, invite les dirigeants et les joueurs à être à plus de 100% de leurs possibilités pour passer le cap de la JS Kabylie dimanche pour la phase de cadrage de la Coupe de la CAF et pense qu'une victoire par 2-0 à l'aller serait une bonne entame avant d'aller chercher la qualification au retour. Vous étiez attendus en Ligue des champions, vous voilà au bord de la phase de poules de la Coupe de la CAF... Oui, ce fut une grande déception de passer à côté de la Ligue des champions. Toutefois, il faut reconnaître que l'Espérance de Tunis mérite largement, sur l'ensemble des deux matches, de passer parce qu'elle a démontré qu'elle était supérieure. Nous n'avons pas démontré au niveau de l'organisation pour ce grand rendez-vous que nous pouvons être à la hauteur d'un tel événement et j'espère que des joueurs à l'encadrement technique et administratif, tout le monde a retenu la leçon pour passer le cap de la JS Kabylie et intégrer la phase des poules de la coupe de la CAF. Justement, il n'y a pas de risques que les joueurs et les dirigeants baissent les bras parce que toute la communication était axée sur la qualification dans le Top 8 de la Ligue des champions ? Je pense que c'est à tout fait normal qu'à deux rencontres de franchir le cap pour la phase de poules que tout le monde rêve de la Ligue des champions. Mais on a vu qu'entre le rêve et la réalité, il y a un fossé immense que nous n'avons pas réussi à combler. A nous de travailler pour être en mesure de passer ce cap. Mais nous n'avons pas arrêté avec les dirigeants du club d'expliquer aux joueurs que la coupe de la CAF est un challenge intéressant à jouer. La nécessité d'aller au bout de cette compétition est un beau défi et les joueurs savent qu'aucun club sénégalais n'est arrivé à remporter cette compétition. J'espère simplement que les bonnes leçons ont été tirées de la mauvaise préparation contre l'Espérance qui nous a value l'élimination. Après l'Espérance de Tunis, ce sera encore une autre équipe du Maghreb, la Jeunesse sportive de Kabylie qui se dresse sur votre passage... Il n'y a aucune appréhension et aucune peur du football nord-africain. Nous savons qu'il faudrait que tout le monde soit à plus de 100% pour passer ce cap. Toutes les équipes ont envie d'intégrer le Top 8 et il faudrait être prêt (il se répète) à tous les niveaux du club pour passer ce tour. Vous jouez le match amical à domicile, n'est-ce pas un autre handicap ? Les statistiques prévoient le contraire pour nous. Cette année, la seule fois que nous avons démarré par un match à l'extérieur (Espérance de Tunis) nous ne sommes pas passés contrairement aux deux tours où nous avons joué la rencontre aller à domicile. Contre le Port Authority de Gambie et contre les Maliens du Djoliba, nous avons démarré à domicile pour ensuite aller réussir la qualification au retour. Pour vous dire que le plus important est d'avoir une équipe compétitive. Le mot d'ordre sera donc de gagner à domicile contre la JS Kabylie ? Evidemment, il est fondamental de bien marquer son territoire dans cette phase de la Coupe d'Afrique parce que les enjeux sont tellement importants. Les joueurs ont assez d'expérience maintenant parce que cette rencontre contre la JS Kabylie à Dakar sera leur 7e match africain de l'année. Ils n'auront pas l'excuse du manque d'expérience. Et ce serait une grosse faute professionnelle que de ne pas s'imposer à domicile. En gagnant par 2-0 à l'aller, on aurait pris une belle avance avant le match retour.