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«La déclaration d'Alger sur la menace terroriste sera adressée au SG de l'ONU»
Saïda Benhabyles, ancienne ministre et militante du mouvement associatif :
Publié dans Le Temps d'Algérie le 18 - 09 - 2011

«Le danger de la menace terroriste à la lumière de la situation en Libye a été samedi dernier l'objet d'une rencontre-débat à Alger animée par des experts nationaux et internationaux à laquelle ont pris part des ambassadeurs accrédités à Alger (américain, russe, chinois, de l'Union européenne, de la Roumanie, ainsi que des représentants de l'ambassade de France), des experts du centre français de recherches et d'études sur le terrorisme et des universitaires algériens.
Pour Saïda Benhabyles, ancienne ministre algérienne, cette manifestation devait se tenir étant donné les conséquences de la guerre en Libye sur la région de l'Afrique du Nord et de la Méditerranée, avec la montée de la menace terroriste.
«La société civile doit agir et alerter l'opinion publique algérienne et internationale sur le danger du terrorisme ayant désormais accès à un arsenal de guerre pouvant menacer des pays», a-t-elle souligné à propos de l'importance de cette conférence initiée à Alger. Dans cet entretien, Mme Benhabyles est revenue en détail sur cet évènement.
Le Temps d'Algérie : Vous avez initié samedi une conférence internationale sur la menace terroriste dans certains pays de la Méditerranée à la lumière des évènements en Libye. Quel a été l'apport de cette rencontre à la question de la menace terroriste dans la région qui préoccupe de plus en plus les autorités algériennes et occidentales ?
Saïda Benhabyles : L'objectif de cette rencontre était celui d'alerter l'opinion internationale sur les conséquences de la guerre en Libye sur toute la région de l'Afrique du Nord. Nous avons réuni des experts et des personnalités qui réfléchissent et connaissent bien le dossier afin de faire une analyse.
Le but est donc celui de lancer un appel à l'opinion publique. La déclaration finale de cette rencontre sera envoyée au SG de l'Organisation des Nations unies et les chefs de gouvernement membres de l'Otan, les parlementaires et les députés de l'Union européenne. Nous avons sollicité des experts ayant effectué une mission en Libye pendant les évènements, lesquels ont souligné dans un rapport la situation de ce pays sans déformer la réalité.
Avec tout ce qui se passe actuellement sur le terrain, cette analyse reste l'une des plus objectives. L'histoire nous a donné raison. L'assistance algérienne et étrangère était très importante. Nous avons regroupé des participants d'une trentaine de wilayas, particulièrement ceux venant des wilayas frontalières avec la Libye.
Nous avons invité des universitaires, acteurs économiques, sociaux et des associations, représentatifs de la société algérienne concernée par le thème de la menace terroriste dans la région. Les participants ont eu à faire le bilan et le constat sur les développements des évènements en Libye.
Ce qui a permis de tirer la sonnette d'alarme sur les conséquences de la guerre chez le pays voisin. Sur la demande de l'assistance, un séminaire sera tenu dans une wilaya du sud algérien et une autre rencontre qui se tiendra de l'autre côté de la Méditerranée. Tout le monde s'accorde à dire que le problème du terrorisme ne se pose pas uniquement pour l'Algérie, mais également pour les autres pays de la région et de l'Europe.
Au-delà de la sensibilisation de l'opinion internationale sur la question de la menace terroriste, pensez-vous que cette initiative va peser sur les autorités occidentales partie prenante de l'action de rébellion du CNT libyen contre Mouammar Kadhafi ?
Nous n'avons pas la prétention de peser sur le cours des évènements. Nous n'avons aucun pouvoir pour influencer sur les décisions des pays occidentaux ni celles de nos autorités.
D'ailleurs, ce n'est pas notre stratégie.
Lorsqu'en avril dernier nous avions effectué notre mission en Libye, le but consistait à livrer un rapport objectif sur la situation de ce pays de manière à aider à comprendre les évènements de la Libye et à contribuer à l'écriture de l'histoire. Nous avons voulu sensibiliser l'opinion publique qui reste à mon avis une force de pression sur les décideurs. Et il faut dire que tout silence peut être perçu comme complicité.
Comptez-vous effectuer une autre mission d'information en Libye dans le but de compléter votre travail sur les évènements qu'a connu ce pays ?
Avec les développements actuels de la situation en Libye, il est difficile d'entreprendre une telle mission neutre. Et comme nous ne voulons pas être influencés par une partie du conflit, il serait difficile d'envisager un tel travail en ce moment précis. Lors de notre dernière mission, nous étions plus ou moins libre pour rencontrer tous les belligérants.
Sur le plan matériel, le financement de l'opération a été à notre charge. Les conditions sécuritaires ne permettent pas d'effectuer une mission d'information. Ceci dit, il faut alerter l'opinion internationale sur les conséquences de cette guerre et des frappes de l'Otan. Pour cela, nous appelons à l'arrêt de cette guerre et des pourparlers entre les différentes parties du conflit libyen.
Les autorités algériennes sont-elles impliquées dans votre démarche de sensibilisation ?
Du point de vue de l'analyse de la situation libyenne, le rapport réalisé par notre délégation en avril dernier corrobore avec la position algérienne.
Ce qui confirme que la démarche de la diplomatie algérienne était juste, tenant compte de la complexité de la guerre libyenne. Nous ne sommes pas soutenus par le gouvernement algérien. Mais, il se trouve que nos travaux de recherche et d'analyses sur cette zone de conflit se rapprochent de la politique de l'Etat algérien vis-à-vis de la question, notamment celle portant sur la menace terroriste.
Propos recueillis


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