Après la déculottée de juin dernier face au Maroc, dans les éliminatoires de la CAN 2012, le football national a subi un nouveau désastre, vendredi soir au stade de Marrakech, avec l'amère élimination de l'EN olympique dans la course pour la qualification aux Jeux olympiques 2012 de Londres après sa lourde défaite (4-1) face à son homologue du Nigeria. Face à une équipe nigériane déjà éliminée suite à ses deux revers contre le Maroc et le Sénégal, les deux qualifiés du Groupe A pour les demi-finales du tournoi préolympique, les poulains de Azeddine Aït Djoudi, ont complètement sombré alors qu'ils devaient gagner avec deux points d'avance au minimum pour poursuivre leur aventure en terre marocaine. Tout s'est bien passé pourtant pour les Verts en première période où ils ont mené au score (1-0) après un joli but de l'attaquant harrachi Baghdad Bounedjah. L'on attendait une confirmation en seconde mi-temps, mais les coéquipiers de Benlamri ont accusé le coup sur le plan physique et ont été malmenés par les Nigérians qui jouaient pour le plaisir et l'honneur sans aucune pression. Le portier algérien Rafik Mazouzi a pris l'eau de toutes parts, à la stupéfaction générale. Chalali et Hamroun déçoivent La défense algérienne a craqué alors que la ligne offensive était en panne. La ligne d'attaque de l'EN a énormément déçu lors de ce tournoi qualificatif aux JO de Londres. Elle n'a inscrit que deux petits buts en trois matches et les deux buts ont été l'œuvre des deux remplaçants Mehdi Benaldjia et Baghdad Bounedjah, deux jeunes du cru. Azeddine Aït Djoudi a misé sur les deux attaquants évoluant à l'étranger, Mohamed Chalali et Jugurtha Hamroun, qui ont brillé par leur mutisme et leur manque de réussite lors des deux premiers matches contre le Sénégal et le Maroc, où les opportunités de marquer n'ont pas manqué. Les énormes ratages de Chalali et de Hamroun ont coûté très cher à l'EN. Aït Djoudi a justement des regrets sur toutes les occasions vendangées au cours du premier match contre le Sénégal. «Si on avait marqué plus d'un but lors du premier match, on aurait abordé autrement la seconde mi-temps face au Nigeria», regrette l'entraîneur national qui a bu le calice jusqu'à la lie, vendredi à Marrakech, comme l'autre jeune technicien du cru, Abdelhak Benchikha. Un cuisant échec pour Aït Djoudi et… Raouraoua Aït Djoudi a subi un cuisant échec lors de ce tournoi préolympique. La FAF a mis tous les moyens à sa disposition, mais il a échoué dans sa mission. Les stages cycliques effectués une année durant n'ont finalement servi à rien. L'ancien entraîneur de la JSK et de l'USMA a constitué un groupe fragile, qui n'a pas répondu présent au moment de vérité. Un groupe qui a été déstabilisé par la présence du nouveau patron de l'EN A, Vahid Halilhodzic, qui a mis davantage de pression sur les coéquipiers de Belaïli. Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a commis une grosse erreur en demandant à Halilhodzic de fourrer son nez dans les affaires de cette jeune sélection qui n'a pas confirmé en terre marocaine tout le bien que l'on pensait d'elle. Nos Olympiques ne seront pas présents au big rendez-vous de Londres. L'absence du football algérien aux JO va encore se prolonger. Il est à rappeler que la première et seule participation du football national aux JO remonte à 1980.