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Les agences de voyages crient à «la bureaucratisation» de l'activité
Tourisme saharien
Publié dans Le Temps d'Algérie le 25 - 12 - 2011

En dépit de l'ouverture des circuits touristiques, fermés depuis deux années à Tamanrasset et à Djanet, la saison touristique saharienne risque d'être ratée encore cette année en raison de la mise en place de nouvelles procédures pour les déplacements des touristes dans ces régions. Les agences de voyages ayant fait des réservations pour des touristes étrangers qui désirent passer les fêtes de fin d'année ou pour se promener dans le désert durant cette belle saison ont été surprises de savoir que le visa ne peut pas être accordé à ces étrangers selon l'ancienne formule.
«Nous avons appris des touristes étrangers en contact avec les consulats d'Algérie ailleurs que le gouvernement a mis en place une nouvelle procédure pour l'octroi des visas. Nous n'étions même pas informés alors que nous avons entamé les préparatifs de la saison et pris des contacts avec nos clients habituels pour relancer le tourisme dans cette région», nous affirment les gérants des agences de voyages.
Selon cette nouvelle procédure, l'octroi de visa aux touristes intervient après que l'agence de voyage transmet une liste des noms des personnes transportées, les circuits empruntés et lieux visités à la direction du tourisme. Cette dernière transmet ces informations au ministère des Affaires étrangères qui les transmet aux services consulaires chargés d'octroyer les visas. «Nous n'étions même pas informés de ces étapes», dénoncent-ils.
«Nos clients attendent leurs visas depuis la mi-décembre en vain et ce n'est que récemment que les responsables du ministère du Tourisme nous ont informés de la nécessité de respecter cette procédure pour s'assurer que les touristes reçoivent leurs visas et pourront effectuer le déplacement sans contraintes», diront-ils.
Cette nouvelle façon de faire les choses a choqué les agences de voyage qui évoquent «une bureaucratisation du tourisme saharien».
«C'est une procédure très lente et compliquée. Ça démontre la volonté maintenir l'embargo sur le tourisme et de le détruire défensivement au lieu de le promouvoir», affirment les gérants des agences de voyage. Ils affirment qu'ils ont réussi à avoir beaucoup de réservations de la part des étrangers en dépit de la campagne de médiatisation menée par certains pays européens qui interdisent à leurs compatriotes de se déplacer dans le désert algérien.
«Paradoxalement aux informations diffusées sur le risque dans la région, nous avons réussi à ramener les gens et les faire intéresser à notre pays», affirment-ils. Leurs efforts risquent de tomber à l'eau puisque les réservations faites pour les fêtes de la fin de l'année risquent d'être annulées. «Ce n'est pas sérieux.
Nous avons été informés en retard de ces nouvelles règles. Et même les agences qui ont suivi la nouvelle procédure n'ont pas encore obtenu de réponse.
Cela va pousser les touristes à chercher une autre destination alors que nous avons misé sur la réussite des fêtes de la fin d'année pour bien lancer notre activité pour cette saison», regrettent-ils. Certaines agences notamment au niveau de Djanet ont refusé l'application de ces nouvelles mesures estimant que cela " nuit à la réputation de la destination Algérie». Les chefs des agences ont exprimé leurs craintes de vivre une troisième année de perte sèche si la situation ne change pas.
Air Algérie n'a pas joué le jeu
Le deuxième défi lancé par les agences de voyages est celui d'encourager le tourisme national. L'opération de sensibilisation et d'encouragement des nationaux pour découvrir les richesses du désert algérien semble donner ses premiers fruits. «Nous avons enregistré plusieurs réservations de la part des Algériens du Nord qui veulent découvrir les aventures du désert. C'est un bon début et c'est très encourageant», affirment-ils.
Cet engouement a été enregistré grâce à des offres promotionnelles décidées par les agences en vue d'attirer les touristes nationaux. «Nous avons fait d'importantes réductions et adapté nos offres aux spécificités des Algériens et à leur pouvoir d'achat», disent-il.
Ainsi, une balade dans le désert d'une seule journée peut coûter entre 4000 à 5000 dinars par personne. Cette nouvelle politique d'encouragement du tourisme national dont on a longuement parlé ne peut pas réussir si les moyens de transport ne suivent pas. «Malheureusement, la compagnie nationale Air Algérie n'a pas joué le jeu. Elle n'a pas tenue sa promesse de réduire les prix du billet d'avion au profit des Algériens.
La cherté du billet va priver beaucoup de nationaux à se déplacer au Sud», affirment les gérants. Cette situation intervient face au manque terrible enregistré dans les moyens de transport pour le déplacement dans le fin fond du désert algérien.


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